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Des révélations surprenantes émergent concernant des plans secrets de l’administration Trump pour frapper le Yémen. Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de _The Atlantic_, a révélé qu’il avait été ajouté par inadvertance à un groupe de discussion impliquant des responsables américains de la défense et du renseignement, discutant des frappes à venir contre les rebelles Houthi soutenus par l’Iran.
Une conversation compromettante
Goldberg a signalé qu’il avait été invité dans un groupe intitulé « Houthi PC small group » sur l’application de messagerie sécurisée Signal, qui comptait 18 membres, dont le vice-président américain JD Vance et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth. Il a affirmé avoir reçu des détails opérationnels concernant les frappes, notamment les cibles et les armes qui seraient utilisées.
Des émojis révélateurs
Suite aux frappes du 15 mars qui ont causé la mort d’au moins 53 personnes et fait 101 blessés, Waltz a partagé trois émojis dans le chat : « un poing, un drapeau américain, et du feu ». D’autres membres ont exprimé leur enthousiasme en qualifiant l’opération de « bon début » et en félicitant les troupes.
Inquiétudes sur les frappes
Le vice-président, JD Vance, a exprimé ses doutes sur la nécessité de l’attaque, notant qu’elle pourrait ne pas être bien accueillie aux États-Unis et que les répercussions commerciales affecteraient davantage l’Europe. Il a suggéré qu’il pourrait y avoir un « argument solide pour retarder l’attaque d’un mois ».
Réactions au sein de l’administration
Hegseth a partagé son aversion pour la « réduction des coûts européens » dans le cadre des opérations militaires américaines, tandis que Stephen Miller a insisté sur la nécessité de clarifier les attentes de l’Europe et de l’Égypte si le blocus Houthi était levé. Après la confirmation des frappes, Goldberg a commenté que le groupe semblait authentique et qu’il n’avait reçu aucune question sur sa présence dans la discussion.
Authenticité et réactions de Trump
Les responsables américains ont déclaré que Signal était utilisé pour partager des informations non classifiées. Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a confirmé que la chaîne de messages « semble authentique ». En réponse à la fuite, Donald Trump a minimisé l’incident en le qualifiant de « glitch », notant qu’il s’agissait du seul incident de ce type en deux mois de présidence.
Ces révélations soulèvent de sérieuses questions sur la confidentialité des discussions au sein du gouvernement américain et sur les implications des actions militaires à l’étranger.