Stéphane Breitwieser : le voleur d’art aux méthodes insolites

Une affaire de vol d’art sans précédent

C’est l’une des plus grosses affaires de vol d’art de tous les temps. Durant sept ans, de 1994 à 2001, le jeune Stéphane Breitwieser dérobe en plein jour 239 œuvres d’art dans près de 170 musées de sept pays européens – un butin évalué à plusieurs dizaines de millions d’euros.

Un voleur au cœur d’artiste

Mais d’argent, il n’en est pas question : Breitwieser est un esthète qui veut vivre entouré de beauté. Il n’a jamais revendu la moindre de ses œuvres volées. Il les expose chez lui, dans la petite chambre sous les toits qu’il occupe chez sa mère, en banlieue de Mulhouse. D’ailleurs, plutôt que voleur, il préfère se considérer comme un collectionneur aux méthodes d’acquisition peu orthodoxes. Et elles le sont en effet.

Des méthodes audacieuses

Breitwieser vole aux heures d’ouverture des musées, sans violence ni effraction, avec une facilité déconcertante. Jusqu’au faux pas, qui vire au carnage…

Un récit fascinant

Un récit documentaire de Margaux Opinel met en lumière cette incroyable aventure. Pour approfondir le sujet, l’invité, Vincent Noce, journaliste et critique d’art, a publié en 2005 chez Jean-Claude Lattès : La collection égoïste. La folle aventure d’un voleur d’art en série et autres histoires édifiantes.

Sources et documentation

Les médias ont largement couvert l’affaire, avec des articles parus dans des journaux tels que :

• 15/05/2002 – FRANCE SOIR – POUR L’AMOUR DE L’ART, IL PILLAIT MUSEES ET CHATEAUX
• 29/05/2002 – LIBERATION – Œdipe noyé dans le canal
• 04/02/2003 – LIBERATION – L’ÉTONNANT PARCOURS DU VOLEUR D’ART ALSACIEN
• 05/07/2004 – L’EXPRESS – LA PASSION FOLLE DU VOLEUR DE TABLEAUX
• 27/07/2004 – LIBERATION – WATTEAU, BRUEGEL, CRANACH… «BRIC-À-BRAC» PERDU À JAMAIS
• 23/02/2006 – LE NOUVEL OBSERVATEUR – L’ARSÈNE LUPIN DES MUSÉES PARLE
• 04/10/2006 – LIBERATION – UN ART CONSOMME

Une collection unique

Des livres et des émissions de radio ont également exploré cette affaire incroyable, dont le livre de Stéphane Breitwieser, Confessions d’un voleur d’art, publié en 2006.