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Les nouvelles sanctions américaines entraînent une forte chute des marchés, notamment à Wall Street, suscitant des réactions vives de la part des pays concernés, en particulier en Europe.
Wall Street en forte baisse
Les marchés américains ont ouvert dans le rouge, avec le Dow Jones enregistrant une perte de 2,62 % à 41 142,50 points. Le Nasdaq a chuté de 4,40 %, s’établissant à 16 831,59 points, tandis que l’indice S&P 500 a cédé 3,4 % pour atteindre 5 486,62 points.
Des géants comme Apple et Nike ont particulièrement souffert, Apple perdant 8,5 % et Nike chutant de 13 %, atteignant ses niveaux les plus bas depuis 2017. En conséquence, Apple a perdu 255 milliards d’euros de valeur.
Réactions de l’Union Européenne
Un haut fonctionnaire de l’UE a déclaré que l’option d’un recours auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) était à l’étude. « Nous devons examiner nos options. Ce n’est pas une réponse légitime aux droits de douane européens », a-t-il affirmé, soulignant que les tarifs de l’UE sur les États-Unis sont déjà très bas.
Position de Trump
Le président américain, Donald Trump, a exprimé sa confiance dans une publication sur son réseau social, déclarant que « le patient est en train de guérir » et que l’Amérique sera « plus forte que jamais ».
Les implications pour l’Europe
Les marchés européens subissent également les contrecoups des nouvelles mesures, avec des baisses notables : Milan (-2,2 %), Francfort (-2,38 %), et Paris (-2,67 %). Londres, en revanche, a limité les pertes à 1,5 % grâce à des tarifs inférieurs.
Les banques sont particulièrement touchées, Unicredit enregistrant une chute de 5 %. Des premières mesures de représailles de l’UE pourraient entrer en vigueur dès le 15 avril, suivies d’autres en mai.
Perspectives économiques
Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a comparé l’impact des nouvelles sanctions aux conséquences de la guerre en Ukraine, les qualifiant de « plus déstabilisantes des 90 dernières années ». Il a également déclaré que les États-Unis ne devraient pas prétendre être exploités dans leurs relations commerciales.
Les prévisions indiquent que même avec des réductions de tarifs, l’économie américaine pourrait connaître un ralentissement, avec une croissance attendue à 1 % ou moins d’ici 2025.
Tensions croissantes
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a dénoncé les nouvelles mesures comme un « attaque unilatérale » contre l’UE, et a annoncé un plan de soutien de 14,1 milliards d’euros pour les secteurs touchés. Les tensions entre les États-Unis et l’Europe semblent donc appelées à s’intensifier dans les mois à venir.
