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Jessica Rodríguez, ancienne compagne de l’ex-ministre espagnol José Luis Ábalos, est au cœur d’un scandale concernant son curriculum vitae soumis à Tragsa. Elle a été embauchée dans deux entreprises publiques, mais des déclarations récentes soulèvent des questions sur la véracité de ses affirmations professionnelles.
Des déclarations troublantes au Tribunal Suprême
Lors d’une déclaration au Tribunal Suprême, Jessica Rodríguez a reconnu qu’elle n’avait effectué aucune tâche pour Ineco, l’entreprise dépendante du Ministère des Transports, malgré son CV qui prétendait le contraire. Selon ses dires, elle a été engagée grâce à l’intervention de Joseba García, frère d’un ancien conseiller d’Ábalos, Koldo García, mais n’a jamais mis les pieds dans l’entreprise.
Un contrat controversé
Engagée en février 2021 par Tragsatec, une autre entité publique, Rodríguez a occupé un poste d’assistante administrative pendant six mois, pour un salaire d’un peu plus de 1 000 euros. Son CV indiquait qu’elle avait également travaillé chez Ineco de mars 2019 à février 2021, où elle aurait géré des tâches administratives telles que la gestion d’agenda et le traitement de documents.
Réponse de Tragsa
En réponse aux questions soulevées, Tragsatec a fourni au Tribunal Suprême des documents relatifs à la procédure de sélection et à l’embauche de Rodríguez. En décembre 2020, l’entreprise avait lancé une offre d’emploi pour dix postes d’assistants administratifs, attirant 177 candidatures. Seules deux personnes, dont Rodríguez, ont réussi les évaluations techniques et de compétences.
La documentation de Tragsatec précise qu’aucune entrevue formelle n’a été réalisée avec elle ou les autres candidats retenus.
Les implications de l’affaire
Le directeur de Tragsatec a confirmé que Jessica Rodríguez devait rendre des comptes à Adif, une autre entité publique, sur sa présence au travail. Les responsabilités budgétaires pour chaque poste, y compris celui de Rodríguez, ont été clairement définies dans les documents fournis au tribunal.