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Des enregistrements récemment révélés jettent un nouvel éclairage sur la célèbre Stasi, le ministère de la Sécurité d’État de la République Démocratique Allemande (RDA). Ces documents inédits montrent que, malgré sa réputation de redoutable instrument de répression, la Stasi recevait également des appels de blagues, une facette peu connue de son histoire.
Une nuit ordinaire perturbée
Le 5 avril 1979, un officier de service au ministère de la Sécurité d’État se préparait pour une nuit comme les autres. Cependant, à 22h35, le téléphone a sonné, apportant une surprise inattendue. L’appelant, un jeune homme, a commencé par crier avec une voix modifiée : « Bonjour, maintenant c’est l’heure du terrorisme téléphonique, oui ! À demain matin ! Jaaaaaaaa ! À demain matin ! » Cette introduction humoristique a pris de court l’officier.
Un échange mémorable
Dans cet échange, l’officier a tenté de comprendre qui se cachait derrière cette blague. « Qui est là ? » a-t-il demandé, perplexe. L’appelant a continué à jouer avec les nerfs du service de sécurité : « Je suis ça ! » À la suite de l’insistance de l’officier pour connaître son identité, l’appelant a révélé un sentiment d’injustice, exprimant sa colère après avoir purgé trois ans de prison.
Les facettes cachées de la Stasi
Ces enregistrements mettent en lumière un aspect inattendu de la Stasi, connue pour son atmosphère de peur et de contrôle. Alors que de nombreux Allemands de l’Est craignaient la surveillance et les répercussions de leurs actions, ces appels de blague témoignent d’un certain esprit de défi et de rébellion face à l’autorité. Cela soulève des questions sur la perception de la Stasi et son influence sur la société de l’époque.
Un héritage complexe
Alors que la Stasi reste souvent synonyme de répression et de surveillance, ces révélations rappellent que même dans les institutions les plus redoutées, il existe des moments d’humour et de résistance. Les appels de blagues reçus par la Stasi rappellent l’humanité des individus derrière les chiffres et les statistiques, mettant en évidence un chapitre méconnu de l’histoire de la RDA.