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Les autorités syriennes ont annoncé qu’elles « étudiaient de près » le rapport d’Amnesty International relatif aux massacres d’alaouites survenus récemment dans le pays. Le 4 avril, le nouveau gouvernement syrien a affirmé qu’il examinait ce rapport, qui appelle à une enquête sur ces atrocités. En mars dernier, les régions côtières de l’ouest de la Syrie ont connu des violences sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir d’une coalition dirigée par des islamistes en décembre.
Un bilan tragique
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), plus de 1 700 civils, principalement des alaouites, ont perdu la vie dans ces massacres. Cette minorité, dont fait partie le président Bachar al-Assad, a été particulièrement ciblée. Damas a accusé les partisans armés de l’ex-président déchu d’être à l’origine des violences, affirmant qu’ils avaient attaqué les nouvelles forces de sécurité mises en place.
Réaction du gouvernement
Le nouveau pouvoir, dirigé par le président par intérim Ahmad al-Chareh, a déclaré que l’évaluation des faits relevait de la commission nationale indépendante d’enquête. Cette commission a été dotée de vastes pouvoirs par décret présidentiel. Amnesty International a, de son côté, demandé que les responsables de ces massacres soient traduits en justice, les qualifiant de possibles « crimes de guerre ».
Critiques du rapport d’Amnesty
Le gouvernement a également exprimé des réserves concernant le rapport d’Amnesty, soulignant son incapacité à prendre en compte le contexte plus large des événements. Cette réaction intervient alors que la communauté internationale attend des mesures concrètes pour garantir la justice et prévenir de nouvelles violences.