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Mercredi soir, un tournage de clip de rap non déclaré a dégénéré en émeute à la limite entre Pantin et Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Une trentaine de personnes, composées de rappeurs et de figurants, se sont rassemblées pour cette séance de tournage qui a rapidement tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre.
Une intervention policière face à des barricades en feu
Le rassemblement s’est tenu à l’angle de l’avenue de la Division-Leclerc et de la rue Bossuet, dans le quartier des Courtillières, côté Pantin. Selon des témoins, les participants ont dressé plusieurs barricades sur la chaussée en utilisant des poubelles et des barrières de chantier incendiées, dans le but de bloquer la circulation automobile.
Cette situation a rapidement nécessité l’intervention de la police, qui a été accueillie par des tirs de mortiers d’artifice, compliquant l’accès et le contrôle de la scène.
Usage de moyens de défense par les forces de l’ordre
Face à l’hostilité et aux attaques, les policiers ont dû faire usage de leurs équipements de défense. Le rapport officiel fait état de seize tirs de lanceur de balles de défense (LBD), deux tirs de grenade de désencerclement, quatre tirs de grenade lacrymogène ainsi qu’un tir de pistolet à impulsion électrique qui a permis l’interpellation d’un individu.
Malgré la violence de ces échanges, aucun blessé n’a été signalé. Un véhicule de police a toutefois subi des dégradations mineures.
Interpellations et ouverture d’enquête
Au total, huit personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue à Bobigny, où elles ont été conduites pour être interrogées. Ces individus participaient au tournage d’un clip de rap qui, selon une source policière, « n’avait pas été autorisé » par les autorités compétentes.
À ce jour, le nom de l’artiste ou du groupe impliqué n’a pas été communiqué. Le commissariat de Bobigny a été chargé de mener l’enquête afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de ces troubles.