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Le sketch d’ouverture de Saturday Night Live (SNL) a récemment tourné en dérision l’utilisation par Donald Trump de décrets présidentiels, en particulier durant ses cent premiers jours à la Maison-Blanche. L’émission satirique s’est amusée à caricaturer les nombreuses décisions controversées du président américain, tout en mêlant humour et critique politique.
Une satire incisive sur les décrets de Trump
James Austin Johnson, incarnant Donald Trump, débute le sketch en proclamant : « Votre président préféré et peut-être votre prochain Pape ! » avant de plaisanter sur ses cent jours de mandat, qu’il compare à cent ans.
Accompagné de Mikey Day dans le rôle de Stephen Miller, son adjoint, Johnson évoque avec ironie les plus de 140 décrets présidentiels signés par Trump lors de son second mandat. Parmi ceux-ci, on retrouve l’interdiction des pailles en papier ou encore la suppression des financements pour PBS.
Un passage marquant du sketch présente une plaisanterie sur la capture fictive de la marionnette Elmo par l’ICE, symbolisant la politique d’immigration stricte. Trump, selon la caricature, aurait ainsi fait appel à Stephen Miller, surnommé « le Seigneur des Ombres », pour orchestrer ses actions les plus controversées.
Des décrets absurdes et provocateurs
Parmi les ordres exécutifs fictifs, le sketch propose le rétablissement du Columbus Day, une grâce pour l’auteure J.K. Rowling, ainsi qu’une réduction du nombre de couples mixtes dans les publicités télévisées. Johnson ironise sur ces publicités où les couples sont présentés en train de cuisiner ensemble avec des produits Hello Fresh, soulignant l’incongruité sociale perçue par le personnage.
Le sketch continue avec un décret rendant socialement acceptable qu’un homme septuagénaire fréquente une femme de 24 ans, baptisé « loi Belichick », en référence à l’entraîneur de la NFL Bill Belichick et sa relation amoureuse. Cette séquence joue sur le décalage générationnel avec une touche d’humour à la fois grinçant et moqueur.
Une autre scène voit l’acteur exprimer son admiration sarcastique pour J.K. Rowling, qualifiant ironiquement son univers magique d’un refuge pour les milléniaux en surpoids.
De nouveaux personnages et des décrets farfelus
Marcello Hernandez rejoint la scène en incarnant Marco Rubio, le secrétaire d’État, pour la signature d’un décret interdisant aux bébés hispaniques de se faire percer les oreilles, une idée attribuée à Rubio dans la satire, qui déclenche une réaction amusée et frustrée.
Le sketch se conclut sur une série de décrets loufoques : simplification du jeu des connexions du New York Times, abréviation du mot « récession » en « recess » et interdiction des fantômes. Johnson raconte alors de façon humoristique ses visites fantomatiques traditionnelles à Noël, où il refuse de changer ses mauvaises habitudes.
Célébration de la petite taille avec Quinta Brunson et Sabrina Carpenter
La comédienne Quinta Brunson, hôte de SNL, a profité de l’émission pour chanter avec humour sur sa petite taille (1,50 m), évoquant dans sa chanson les avantages d’être « petite » et se moquant gentiment d’elle-même.
Sabrina Carpenter, également de petite taille, rejoint Brunson sur scène, avant d’être rejointe par la star du basket Dwayne Wade, qui contraste par sa grande taille. Ce dernier plaisante sur le fait qu’il aimerait être intégré dans une chanson évoquant les personnes de petite taille.