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Lorsque l’électricité vient à manquer et que l’eau se fait rare, les premières 72 heures après une catastrophe peuvent se révéler décisives pour la survie. Sur l’île de Majorque, un expert en gestion de crise enseigne comment garder son calme et s’organiser efficacement en cas d’urgence, en mettant notamment en avant des méthodes simples et pratiques comme la cuisson de la polenta.
Un enseignement essentiel pour la survie en cas de catastrophe
Gabriel Vairoletti propose des formations sur sa ferme à Majorque, destinées à apprendre aux participants à survivre durant les trois premiers jours suivant une crise majeure. Ces ateliers mettent l’accent sur la gestion des ressources essentielles : stockage des provisions, économie d’eau et d’énergie, ainsi que conservation des aliments.
Destiné à un public adulte, ce cursus insiste sur l’importance d’une préparation sereine, sans céder à la panique ni aux théories conspirationnistes, mais en se basant sur des risques concrets et actuels.
Faire face aux coupures d’électricité et à la pénurie d’eau
Face à une coupure d’électricité, comme cela a récemment touché la péninsule ibérique, ou en cas de catastrophes naturelles, de cyberattaques ou d’attaques militaires, la survie devient la priorité. L’Union européenne recommande d’ailleurs depuis plusieurs semaines aux citoyens de constituer des réserves alimentaires, d’eau et de produits vitaux pour 72 heures.
Mais que faire lorsque les supermarchés ferment, qu’il n’y a plus d’eau dans les toilettes et que cuisiner devient un défi sans électricité ? C’est là que les conseils de Gabriel Vairoletti prennent tout leur sens. Originaire d’Uruguay et ancien garde forestier, il enseigne comment s’adapter à une vie « analogique » et gérer cette période critique avec calme et méthode.
Les astuces d’un expert pour cuisiner sans électricité
Lors de ses ateliers intensifs de deux jours, Vairoletti insiste sur un principe clé : « Quand il faut agir, il est déjà trop tard pour préparer ». Il enseigne un savoir-faire indispensable qui procure sécurité et évite le désespoir, en soulignant que les décisions prises sans stress sont toujours meilleures.
Il recommande de disposer d’un stock d’eau, de conserves et d’aliments non périssables, ainsi que d’une boîte d’urgence contenant bougies, allumettes et radio. Contrairement au riz ou aux pâtes, qui nécessitent beaucoup d’eau et d’énergie pour être préparés, il préconise la cuisson de la polenta ou du couscous, qui consomment nettement moins de ressources.
Pour prolonger la durée de conservation des légumes du réfrigérateur, l’utilisation de vinaigre est conseillée. De même, le sel permet de conserver la viande crue congelée. Au-delà de l’alimentation, les participants apprennent également à faire des nœuds ou à construire un abri simple mais efficace.
Une préparation réaliste pour des temps incertains
Ces formations, ouvertes aux adultes dès 18 ans, ne cherchent pas à semer la peur chez les plus jeunes. Gabriel Vairoletti exclut fermement les discours apocalyptiques ou conspirationnistes : « Ce n’est pas un film de zombies ». Toutefois, il rappelle que les temps actuels sont difficiles et que l’histoire nous enseigne l’importance de la préparation.