Le corps d’Agathe Hilairet a été retrouvé ce dimanche 4 mai, près d’un mois après sa disparition dans la Vienne. Alors que les circonstances de sa mort restent mystérieuses, des analyses techniques approfondies sont en cours pour éclaircir les causes du décès.
Découverte du corps et premières investigations
La dépouille de la jeune femme a été localisée dans un sous-bois, en périphérie des zones déjà explorées lors des recherches, a précisé le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe. Le corps a été découvert par un promeneur ce dimanche, mettant fin à une longue période d’incertitude.
Une autopsie a été réalisée dès le lundi 5 mai, mais n’a pas permis, pour l’instant, de déterminer les causes exactes du décès, selon les déclarations du procureur. En conséquence, des expertises complémentaires ont été ordonnées, en collaboration avec l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Des analyses techniques poussées pour comprendre le décès
Parmi ces examens figure une entomologie criminelle, qui consiste à étudier les insectes nécrophages présents sur le corps. Cette méthode scientifique permet notamment d’estimer la date du décès en analysant les espèces et stades de développement des insectes retrouvés, apportant ainsi des informations cruciales pour l’enquête.
En parallèle, des examens radiologiques et toxicologiques sont également menés afin de rechercher d’éventuels indices médicaux ou toxiques pouvant expliquer la mort d’Agathe.