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L’Inter Milan a décroché sa place en finale de la Ligue des Champions 2024 après un affrontement épique face au FC Barcelone, remporté 4-3 aux prolongations. Une victoire marquée par l’héroïsme du capitaine Lautaro Martínez, qui a surmonté une blessure musculaire grave pour honorer sa promesse à ses enfants.
Lautaro, un capitaine exemplaire malgré la blessure
À une semaine du match décisif, Lautaro Martínez a subi une blessure musculaire qui a mis en péril sa participation à cette demi-finale cruciale. Il confie avoir traversé des moments difficiles : « J’étais en difficulté, ma jambe ne me donnait pas confiance, je n’arrivais pas à la lever pendant les deux premiers jours. J’ai pleuré chez moi avec ma femme et mes enfants pendant ces deux jours. » Pourtant, fidèle à sa promesse, il a tout donné pour être sur le terrain. « J’ai joué pour eux – raconte-t-il –, je leur avais promis que je serais là. J’ai fait des doubles séances toute la semaine, j’ai récupéré et joué avec un bandage bien serré. Je vis le football comme ça, c’est ma nature. »
Frattesi, buteur décisif et symbole de l’engagement
David Frattesi, auteur du but vainqueur à 4-3, a également exprimé son émotion après cette soirée incroyable : « Ce soir, l’incroyable est arrivé, c’est cela la beauté du football. Marquer des buts décisifs fait partie de ma carrière, on m’a donné ce talent, et j’ai été le dernier à abandonner. C’est une récompense pour l’engagement. À 3-3, je continuais à dire à Thuram que nous allions passer. Même les minutes passées sur le banc, c’est comme si j’avais joué. »
Dimarco, l’émotion d’un tifoso et la force du collectif
Emiliano Dimarco, fervent supporter de l’Inter depuis son enfance, a partagé son ressenti après cette rencontre intense : « En face, il y avait deux adversaires très forts, nous voulons gagner cette finale. Ce fut un match incroyable, en tête de deux buts, puis menés d’un, une folie. Il y a eu de nombreux moments différents, mais nous sommes restés concentrés. San Siro est un stade spécial, il n’y a rien de comparable. Inzaghi nous guide même dans les moments difficiles, c’est sa force. Après avoir perdu le Scudetto la première année face au Milan, la montée a commencé et nous avons mérité tout ce que nous avons maintenant. »
Yann Sommer, héros dans les buts
Le gardien Yann Sommer a été l’un des piliers de cette qualification historique : « Je suis très heureux, c’était un match incroyable. L’équipe a fait quelque chose d’extraordinaire. Je me souviendrai toute ma vie de cet arrêt final, c’était une frappe enroulée, je suis content qu’elle n’ait pas terminé au fond. Le fait qu’Acerbi soit allé marquer montre que nous avons cru jusqu’au bout, nous avons repoussé la fatigue. »