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Depuis plusieurs décennies, Marc Lavoine séduit un large public grâce à sa voix douce et ses textes poétiques, notamment avec son premier grand succès « Elle a les yeux revolver », un titre emblématique d’une génération entière. Mais au-delà de la musique, le chanteur a su également s’imposer avec talent dans le monde du cinéma et de la télévision, en participant à diverses productions telles que « Kepler(s) », « I3P » ou encore la série internationale « Crossing Lines ». Un rôle que le sexagénaire n’avait pas anticipé et qui l’a marqué profondément.
Un rôle inattendu dans la série « Crossing Lines »
Lors de la sortie de la série « Crossing Lines » en 2013, Marc Lavoine avait accepté de revenir sur cette expérience lors d’un entretien accordé à Puremedias. Personne n’aurait imaginé l’artiste dans une co-production internationale réunissant des figures telles que Donald Sutherland et William Fichtner. Lui-même avait été surpris par cette opportunité.
« J’ai été étonné comme vous l’êtes ! Je ne penserais pas à moi en premier ! Comme quoi, parfois, le regard de gens qui viennent de l’extérieur, est peut-être plus objectif… ? Donc j’ai accepté ce beau cadeau, d’autant qu’on me proposait dans le paquet de jouer avec Donald Sutherland. Ça a suffi à m’achever ! » confiait-il. Il ajoutait également : « On m’a raconté l’histoire de mon personnage, ce flic qui a subi un choc et qui vit en couple. Ça m’intéressait de voir comment allait résister ce couple à la violence du choc. Et chaque personnage a des choses à cacher aux autres… »
Un engagement fondé sur le travail et la passion
Pour Marc Lavoine, cette incursion dans la série représentait un nouveau défi. Malgré une certaine appréhension, il s’est lancé avec sérieux et engagement. Il insiste notamment sur l’importance du travail dans le métier d’acteur : « Le talent n’existe pas sans travail. Il faut énormément de travail pour être capable de donner ce qu’on attend de vous dans ce genre de projet », soulignait-il.
Bien qu’il ne consacrait pas prioritairement sa carrière aux séries à cette époque, il a particulièrement apprécié son rôle dans « Crossing Lines ». Il a loué la collaboration avec l’auteur Ed Bernero : « J’ai été très touché par l’auteur de la série, la façon dont on a travaillé ensemble, dont on a dessiné le personnage, sa façon de parler… Ed Bernero est un mec super doué ! »
Interrogé sur la lassitude éventuelle, l’artiste a été catégorique : « Jamais. Parce que je n’ai jamais fait les choses pour de l’argent ou pour une raison sociale. Je n’ai jamais fait quoi que ce soit que par envie de les faire, en sachant ce que ça peut me coûter. J’ai toujours refusé les publicités pour payer mes impôts, par exemple. »
Marc Lavoine livre son regard sur Nabilla et le métier de vedette
Dans ce même entretien, Marc Lavoine a partagé sa satisfaction face au succès international de la série, diffusée notamment aux États-Unis et dans d’autres pays. Une reconnaissance qui lui tient à cœur, car il a pleinement investi dans son rôle. Il insiste également sur l’intelligence du public : « Le public est très intelligent. Ils ont choisi Edith Piaf, Gustave Courbet, Monet, Picasso… Ils adorent les Beatles, les Stones. Ils ne sont pas idiots », affirme-t-il.
Au passage, il évoque l’engouement de certains Américains pour Nabilla, avant de s’exprimer avec franchise à son sujet : « On peut rentrer dans ce métier très facilement. La difficulté c’est d’y rester. Et d’y rester longtemps. Je souhaite à cette jeune femme de rester longtemps dans ce métier », confie-t-il.
Il nuance néanmoins sa réflexion : « Encore faut-il savoir quel métier elle fait ! Être une vedette à la télévision, tout le monde peut le faire. Warhol l’a dit avant nous. Rester, durer, devenir Jean-Louis Trintignant, Jacques Tati, Ennio Morricone… On a le droit d’avoir des Kleenex, des petites pastilles pour la toux. Mais en traitement profond, c’est différent. »