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Le ZooParc de Beauval a récemment accueilli une espèce exceptionnelle en Europe : les singes dorés, une première mondiale hors d’Asie. Après une période de quarantaine sanitaire obligatoire, ces primates rares sont désormais visibles par le public, offrant une nouvelle attraction unique en son genre.
Une arrivée inédite en Europe
Fin novembre, le ZooParc de Beauval avait annoncé la future arrivée de ces singes dorés, ou rhinopithèques de Roxellane, soulignant qu’il s’agissait d’une première mondiale en dehors du continent asiatique. Le 4 avril, les trois nouveaux pensionnaires ont découvert leur nouvel environnement, avant d’être placés en quarantaine pour garantir leur santé et celle des autres animaux.
Depuis ce mercredi, les visiteurs peuvent enfin les observer. Ces singes dorés sont installés non loin des célèbres pandas géants, une cohabitation qui souligne l’engagement du zoo dans la conservation d’espèces emblématiques de la faune asiatique.
Un trésor national chinois au ZooParc de Beauval
Le zoo précise que ces primates, reconnus comme trésor national en Chine, se distinguent par leur pelage flamboyant et leur face bleutée, caractéristiques uniques à l’espèce. Beauval accueille deux femelles et un mâle, dans le cadre d’un programme de conservation et de recherche mené en collaboration avec la République Populaire de Chine.
La cohabitation des trois singes dorés s’est déroulée sans accroc depuis la mi-avril, avec une interaction immédiate entre les femelles et le mâle qui se sont rapidement épouillées, signe d’un bon acclimatement.
Présentation des singes dorés : Jindou, Jinhua et Jinbao
Les noms de ces primates ont été dévoilés le mercredi de leur mise à disposition au public :
- Jindou (graine d’or) : femelle née le 29 mars 2018, la doyenne du groupe.
- Jinhua (fleur dorée) : femelle née le 16 juin 2019.
- Jinbao (trésor doré) : mâle né le 28 mars 2019.
Un habitat naturel fragile et une espèce menacée
Le singe doré est originaire des zones montagneuses du centre-ouest de la Chine, notamment le long du plateau tibétain. Il évolue dans des forêts tempérées de feuillus et de conifères, entre 1 400 et 2 800 mètres d’altitude, dans des zones où la neige peut persister jusqu’à six mois.
Classé « En danger » d’extinction par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ce primate connaît un déclin marqué de ses populations sauvages. Les groupes les plus importants se trouvent dans la réserve naturelle de Wolong, située dans la province du Sichuan, selon les informations communiquées par Beauval.