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Samedi 10 mai, l’Ukraine, soutenue par ses principaux alliés européens et les États-Unis, a proposé à la Russie un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » de 30 jours, à compter du lundi suivant. Cette initiative intervient à l’issue d’une visite à Kiev d’Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk.
Une proposition renouvelée pour un cessez-le-feu de 30 jours
Les alliés de l’Ukraine, réunis avec le président Volodymyr Zelensky, ont soumis à Moscou une offre de trêve sur tous les fronts — terrestre, aérien et maritime — valable pour une durée d’au moins trente jours. Cette proposition, déjà formulée à plusieurs reprises ces dernières semaines, avait jusqu’alors été refusée par la Russie, qui réclame notamment l’arrêt des livraisons d’armes occidentales à Kiev avant toute discussion.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a déclaré sur le réseau social X que cette trêve « peut ouvrir la voie à des négociations de paix ». Selon lui, l’Ukraine et ses alliés sont « prêts à un cessez-le-feu complet et inconditionnel » à partir de lundi.
Des échanges positifs avec Donald Trump
Par ailleurs, Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens présents à Kiev ont eu un échange téléphonique qualifié de « fructueux » avec l’ancien président américain Donald Trump, axé sur « les efforts en vue de la paix » en Ukraine. Ce dernier avait invité Moscou à accepter ce cessez-le-feu dès jeudi.
Soutien et mise en garde des responsables européens
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également appuyé cette initiative en soulignant que le cessez-le-feu « doit être mis en œuvre sans conditions préalables pour ouvrir la voie à des négociations de paix ». Sur X, elle a écrit :
« Today, the Coalition of the Willing convened.
We support the proposal for a full and unconditional 30-day ceasefire.
It must be implemented without preconditions to pave the way for meaningful peace negotiations.
The ball is now in Russia’s court.
We stand ready to maintain… »
Simultanément, Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Ursula von der Leyen ont averti que les sanctions contre la Russie pourraient être renforcées si Moscou rejette cette offre de trêve.
Le président français a appelé à l’ouverture de « discussions directes » entre l’Ukraine et la Russie dans l’éventualité où ce cessez-le-feu serait accepté. Quant au chancelier allemand Friedrich Merz, il a évoqué la possibilité de continuer une « aide massive » à Kiev en l’absence de réaction favorable du Kremlin.
