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Nintendo renforce sa lutte contre le piratage en modifiant discrètement ses conditions d’utilisation. Dorénavant, la firme japonaise se réserve le droit de bloquer ou même de rendre inutilisable une console Switch détectée avec des jeux piratés ou des modifications non autorisées.
Des changements discrets mais significatifs dans le contrat utilisateur
Sans annonce officielle, Nintendo a mis à jour son accord utilisateur pour inclure des clauses plus strictes visant à prévenir le piratage sur sa console. La nouvelle version interdit explicitement aux utilisateurs de contourner, modifier, décrypter, hacker ou interférer avec les fonctionnalités ou mesures de sécurité liées aux services de compte Nintendo.
Cette précision complète l’interdiction antérieure de modification des comptes Nintendo, en y ajoutant désormais des restrictions très claires sur ce que les propriétaires de consoles ne sont pas autorisés à faire avec leur appareil. En cas de non-respect, Nintendo se donne le droit de désactiver de manière permanente, totale ou partielle, la console concernée.
Une menace de « bricking » pour les utilisateurs de jeux piratés
Concrètement, cela signifie que Nintendo peut rendre une Switch totalement inutilisable, ce que l’on appelle le « bricking », si la console est prise en flagrant délit de piratage. Cette mesure radicale a pour objectif de dissuader fortement les utilisateurs de recourir à des copies illégales ou à des modifications non officielles qui compromettent l’intégrité de la console et la sécurité des services Nintendo.
Une annonce stratégique avant le lancement de la Nintendo Switch 2
Cette mise à jour intervient à quelques jours seulement du lancement de la Nintendo Switch 2, prévue pour le 5 juin prochain. La nouvelle console sera commercialisée au prix de 449 dollars, soit environ 420 euros, et Nintendo semble vouloir protéger son écosystème dès maintenant.
En renforçant la sécurité et les sanctions contre le piratage console Nintendo, l’entreprise japonaise entend garantir une meilleure expérience aux utilisateurs légitimes tout en limitant la diffusion illégale de jeux vidéo.