Table of Contents
Lorsque l’économie ralentit, la majorité d’entre nous serre la ceinture : on annule des abonnements, on évite les cafés coûteux et on revoit nos dépenses alimentaires. Pourtant, les milliardaires adoptent une approche totalement différente. Tandis que la plupart anticipent les difficultés, eux profitent discrètement de la situation pour renforcer leur fortune.
Le principal avantage des milliardaires : le temps
Jason Pack, directeur commercial chez Freedom Debt Relief, souligne que le plus grand atout des milliardaires est le temps. Ils peuvent se permettre d’attendre des années pour que leurs investissements se redressent, notamment lorsqu’ils achètent des actifs sous-évalués. Cette patience leur permet d’acquérir des biens à prix cassés en attendant la reprise économique, même si celle-ci est lointaine.
Des achats à prix cassés à grande échelle
Andrew Lokenauth, expert financier et fondateur de BeFluentInFinance, remarque que les milliardaires montrent un enthousiasme particulier durant les récessions. Contrairement à la panique générale, ils voient ces périodes comme des opportunités exceptionnelles pour investir à prix réduit.
En septembre dernier, plusieurs de ses clients fortunés ont acquis de l’immobilier commercial avec des remises allant de 40 % à 60 %, alors que la plupart s’inquiétaient pour leurs plans de retraite. Ces investisseurs détiennent parfois des réserves de trésorerie colossales, dépassant souvent 90 millions d’euros, spécifiquement pour saisir ces occasions.
Mais leur stratégie ne s’arrête pas à l’immobilier. Ils investissent aussi dans des entreprises en difficulté, achètent des actions à bas prix et lancent de nouvelles entreprises lorsque les autres réduisent leurs dépenses.
Des leçons à retenir pour les investisseurs ordinaires
Selon Lokenauth, la plupart des tactiques des milliardaires sont difficilement accessibles au grand public, notamment en raison des sommes considérables en liquidités à mobiliser. Personne ne peut se permettre de garder des millions d’euros en cash en attendant la prochaine récession.
Cependant, il recommande d’adopter une version adaptée à plus petite échelle. Pour sa part, il conserve entre 15 % et 20 % de son portefeuille en liquidités, bien plus que les recommandations habituelles des conseillers financiers. Cette réserve lui permet d’investir rapidement lorsque les marchés proposent des « soldes » intéressants.