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À Genève, une nouvelle fondation humanitaire attire l’attention. La Maritime Humanitarian Aid Foundation (MHAF) se positionne comme un acteur dans l’aide aux Gazaouis, tout en se dissociant clairement de la Gaza Humanitarian Foundation, impliquée dans des actions controversées dans le sud de Gaza. Malgré des objectifs similaires, les deux entités présentent des approches et des structures distinctes.
La MHAF : une fondation atypique
Enregistrée à Genève en novembre 2024 et située à la rue de Lausanne, la MHAF se démarque par son équipe dirigeante. Cameron Hume, ancien ambassadeur américain, partage le conseil de fondation avec l’avocat britannique Peter O’Driscoll et le financier Naro Zimmerman. Hume possède une vaste expérience en diplomatie, tandis qu’O’Driscoll a œuvré dans une ONG dédiée à l’aide médicale mondiale. Cependant, certains aspects de leur profil soulèvent des interrogations, notamment les liens de Hume avec une société pétrolière aux Bermudes.
Le contexte géopolitique
La situation à Gaza est marquée par des tensions croissantes, et la distribution d’aide humanitaire devient un enjeu complexe. La MHAF prétend soutenir les efforts de secours sur place tout en évitant les circuits d’aide traditionnels gérés par l’ONU. Ce positionnement soulève des questions sur l’efficacité et l’impact de ses actions dans un environnement aussi chaotique.
Collaboration et indépendance
Une distinction majeure entre la MHAF et la Gaza Humanitarian Foundation est leur collaboration avec les organismes officiels. La MHAF se veut indépendante et n’a pas cherché à s’associer avec la Gaza Humanitarian Foundation, malgré leurs origines communes, toutes deux ayant été fondées initialement dans le Delaware.
Un regard critique sur les agences d’aide
Face à l’inefficacité de certains circuits d’aide, les initiatives comme celle de la MHAF proposent des réponses alternatives. Cependant, la question demeure sur la transparence et la durabilité de ces actions. Alors que l’UNRWA (l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) continue d’opérer dans la région, le défi reste de trouver des solutions viables pour les populations affectées par le conflit.