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Aujourd’hui, dans Affaires Sensibles, nous explorons l’histoire de la bande qui a semé la terreur dans Paris occupé : la Carlingue.
La montée en puissance des gangsters
Ils sont gangsters, trafiquants, voleurs, escrocs. Mais en 1940, sous l’Occupation, ils prennent le pouvoir. Profitant du chaos ambiant, ils établissent un empire criminel. Avec l’aval des nazis, ils s’arment, s’enrichissent, torturent et tuent, traquant les résistants et les Juifs sous prétexte de rendre service à l’occupant. À leur tête se trouvent Henri Lafont, voyou notoire, et Pierre Bonny, un ancien policier devenu corrompu, qui a franchi la ligne de la loi.
Le quartier général de la Carlingue
Leur quartier général est situé dans un hôtel particulier du XVIème arrondissement, au 93 rue Lauriston. Ce lieu devient un véritable palais du crime, où se mêlent artistes, notables et criminels de tous horizons.
Une collaboration macabre
Comment cette bande de malfrats est-elle devenue un instrument de la répression nazie ? Comment Lafont, qui débute en tant que petit voleur, réussit-il à se hisser au sommet du crime organisé ? Retour en 1940, au cœur d’un Paris bouleversé, où la pègre revêt l’uniforme, où la collaboration se transforme en business, et où le crime se drape des atours du pouvoir.
Un récit documenté
Ce récit est proposé par Florence de Talhouët, qui nous plonge dans une époque sombre de l’histoire de France. David Alliot, auteur de l’ouvrage **La Carlingue**, publié en 2024 aux éditions Tallandier, est également invité à partager son expertise sur ce sujet troublant.