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Israël a lancé une série d’attaques contre plusieurs installations nucléaires et sites militaires iraniens, ainsi que des assassinats ciblés de hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires. Cette offensive a escaladé les tensions dans la région, suscitant des craintes d’un conflit armé plus large. Téhéran a promis une « réponse sévère ».
Les cibles des frappes israéliennes en Iran
Ont été confirmées des attaques dans les zones suivantes :
- La capitale, Téhéran, ainsi que des sites militaires environnants.
- La ville de Natanz, où des explosions ont été rapportées dans la principale installation d’enrichissement d’uranium.
- La ville de Tabriz, avec des explosions près d’un centre de recherche nucléaire et de deux bases militaires.
- La ville d’Ispahan, au sud de Téhéran.
- La ville d’Arak, au sud-ouest de Téhéran.
- La ville de Kermanshah, à l’ouest de Téhéran.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des structures endommagées, y compris des bâtiments résidentiels à travers la capitale iranienne.
Les responsables tués dans les attaques
- Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), et Mohammad Bagheri, chef d’état-major de l’armée iranienne, figurent parmi les victimes, selon les médias iraniens.
- L’agence étatique Nour News rapporte que le conseiller d’Ali Khamenei, Ali Shamkhani, a été « gravement blessé ».
- Le général de division Gholamali Rashid, commandant du quartier général Khatam al-Anbiya, aurait été tué, selon l’agence Tasnim.
- Deux scientifiques nucléaires de premier plan, Fereydoon Abbasi (ancien chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique) et Mohammad Tehranchi (recteur de l’université islamique Azad), ont également été assassinés.
Réactions en Iran
Le peuple iranien s’est réveillé face à des scènes de destruction dans ses quartiers.
Ali Khamenei a condamné Israël, affirmant que « le régime doit s’attendre à un châtiment sévère » et dénonçant une agression dirigée contre des zones résidentielles témoignant de la nature malveillante d’Israël.
Abolfazl Shekarchi, porte-parole des forces armées iraniennes, a déclaré que l’État hébreu paierait un « lourd tribut » pour ses attaques.
Réactions en Israël
Eyal Zamir, chef d’état-major des forces israéliennes, a déclaré que l’opération du vendredi matin représentait un « point de non-retour ». Selon lui, les frappes visaient à préserver l’existence d’Israël, qui ne pouvait plus attendre pour agir.
Il a averti que « quiconque tenterait de défier Israël en paierait le prix fort ».
Yair Lapid, figure de l’opposition israélienne, a salué l’armée pour cette opération sur la plateforme X (ex-Twitter).
Position des États-Unis
Les États-Unis et l’Iran sont engagés dans des négociations sur le programme nucléaire iranien, cherchant un compromis limitant ce programme en échange d’un allègement des sanctions.
Donald Trump, président américain, a affirmé au média Fox News que Washington n’était pas impliqué dans les frappes israéliennes et a déclaré : « L’Iran ne peut pas posséder la bombe nucléaire. Nous espérons revenir à la table des négociations. » Il a annoncé que les États-Unis soutiendraient Israël en cas de représailles iraniennes.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a réitéré que les États-Unis n’avaient pas participé à cette opération, précisant que leur priorité était de protéger les forces américaines dans la région.
Par ailleurs, le sénateur démocrate Chris Murphy a critiqué les frappes, les qualifiant d’actions visant clairement à saboter la diplomatie américaine avec l’Iran.
Risques liés aux frappes sur les installations nucléaires
Les attaques sur des sites nucléaires peuvent provoquer des conséquences graves et imprévisibles, notamment :
- Fuites radioactives.
- Explosions.
- Contaminations à long terme.
Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a confirmé que le site de Natanz faisait partie des cibles touchées. L’agence reste en contact avec les autorités iraniennes pour surveiller les niveaux de radiation et est en lien avec ses inspecteurs sur place.
Réactions internationales
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a appelé à la « plus grande retenue » afin d’éviter une escalade plus dangereuse du conflit. Son porte-parole a condamné toute montée militaire au Moyen-Orient et s’est inquiété des attaques israéliennes sur des installations nucléaires en pleine négociation entre l’Iran et les États-Unis.
Le Sultanat d’Oman, médiateur dans les discussions nucléaires entre Washington et Téhéran, a dénoncé l’action israélienne comme une « escalade dangereuse et irresponsable » violant la charte de l’ONU. Le pays a appelé la communauté internationale à condamner fermement cette démarche et à agir pour la stopper.