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Une grave erreur d’identification en Nouvelle-Zélande
Une situation dramatique s’est produite début mars à Hamilton, en Nouvelle-Zélande, lorsqu’une fillette de 11 ans a été hospitalisée par erreur dans un établissement psychiatrique. La police a confondu la jeune fille avec une femme de 20 ans alors qu’elle se trouvait sur un pont, déclenchant une série d’événements aux conséquences inquiétantes.
Des difficultés verbales qui ont compliqué la situation
La fillette présente des capacités verbales limitées, ce qui l’a empêchée de se défendre ou de clarifier son identité lors de son admission dans une unité de soins psychiatriques intensifs. Le rapport du ministère de la Santé indique clairement : « La patiente A vit avec un handicap qui l’empêche de bien s’exprimer ». Cette difficulté a contribué à l’incompréhension et au maintien de son hospitalisation.
Un traitement inadapté administré par erreur
Refusant de prendre les médicaments proposés, le personnel soignant a administré un antipsychotique par voie intramusculaire afin de s’assurer qu’elle reçoive le traitement. Malheureusement, le personnel pensait traiter un adulte et non une enfant, ce qui représente une erreur médicale grave. Cette mauvaise interprétation souligne les failles dans la gestion de cette situation délicate.
- Antipsychotique administré sans consentement adapté
- Traitement prévu pour un adulte, non pour une fillette
- Hospitalisation prolongée de plus de 12 heures
Réactions et conséquences
Après plus de 12 heures, la police a réalisé son erreur et a rapidement prévenu la famille de la fillette. Une enquête a été lancée pour comprendre les circonstances précises de cette hospitalisation inappropriée. Le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon, a exprimé son inquiétude : « C’est très alarmant et préoccupant. En tant que parent, on s’identifie à cet horrible concours de circonstances. J’ai énormément d’empathie pour elle et sa famille. »