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Une nouvelle alerte sanitaire secoue la région de l’Aisne, après la mort tragique d’un enfant de 12 ans à Saint-Quentin, suite à une intoxication alimentaire sévère. La préfecture, en lien avec Santé publique France (SPF) et l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France, a lancé des investigations approfondies pour identifier l’origine de cette contamination mystérieuse.
Une mort tragique et plusieurs hospitalisations
Le 18 juin, un enfant âgé de 12 ans a succombé à un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une complication rare caractérisée par une insuffisance rénale aiguë. Selon la préfecture, cet enfant a été victime d’une intoxication liée à une bactérie de la famille Escherichia coli (E. coli). Parallèlement, six autres enfants de la même zone ont été hospitalisés entre le 13 et le 18 juin suite à des symptoms sévères de diarrhées sanglantes, dont trois ont également présenté un SHU.
Des investigations en cours et des zones d’incertitude
Les autorités sanitaires ont précisé qu’aucun des enfants n’a partagé de repas en commun, ne fréquentait les mêmes écoles ou collectivités, et leurs sources d’approvisionnement alimentaire sont variées. Des analyses biologiques sont en cours pour déterminer si les souches bactériennes infectieuses présentent des caractéristiques communes. La maladie, souvent liée à une contamination alimentaire, peut être due à une bactérie de la famille E. coli, dont la shigatoxine cause le SHU, une pathologie dangereuse mais rare.
Les investigations cherchent toujours à établir un lien précis entre ces cas, sans résultats définitifs à ce stade. La préfecture a appelé les parents à rester vigilants et à consulter un médecin rapidement si leur enfant présente des diarrhées sanglantes ou des symptômes inhabituels.
Une inquiétude grandissante dans la région
Ce cluster de cas inquiète fortement la région des Hauts-de-France, notamment à Saint-Quentin, où tous les cas ont été recensés. La rapidité de la réaction sanitaire et la multiplication des investigations témoignent de la gravité de la situation. Des prélèvements et analyses complémentaires sont réalisés pour rechercher une source unique, un aliment contaminé ou une bactérie spécifique à l’origine de cette vague de contaminations.
Les autorités sanitaires continuent de suivre la situation de près, tout en rappelant l’importance d’une hygiène rigoureuse et de la vigilance face aux symptômes digestifs sévères chez les enfants.