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À compter de ce vendredi, les smartphones et tablettes vendues au sein de l’Union européenne doivent afficher une étiquette énergie. De la lettre A à G, elle permet aux consommateurs de mieux s’informer sur l’efficacité énergétique des appareils, leur robustesse et leur réparabilité.
Une étiquette pour une meilleure transparence
Après les réfrigérateurs, les lave-linge et les téléviseurs, c’est désormais au tour des smartphones et des tablettes d’afficher une étiquette énergie. Cette étiquette, qui doit être présente sur tous les appareils vendus dans l’Union européenne, indique une note allant de A à G, avec des couleurs allant du vert pour les plus économes au rouge pour les plus énergivores. La lettre A+++ sur fond vert représente les appareils les plus efficaces, tandis que les lettres D à G sur fond rouge désignent les modèles moins économes.
Informations additionnelles sur les appareils
En plus de la consommation d’énergie annuelle, cette étiquette doit également afficher plusieurs critères importants :
- Degré de réparabilité
- Longévité de la batterie
- Niveau de protection contre la poussière et l’eau
- Résistance aux chutes accidentelles
C’est la première fois qu’un produit commercialisé dans l’UE doit indiquer un indice de réparabilité, ce qui reflète une avancée significative en matière de durabilité.
Objectifs ambitieux du Pacte vert européen
Cette initiative, instaurée dans le cadre du Pacte vert européen, vise à économiser 2,2 TWh (térawattheure) d’électricité d’ici 2030 au niveau européen. Cela correspond à la consommation annuelle d’électricité d’environ un million de Français, selon le ministère de la Transition écologique. Cependant, deux types de smartphones ne sont pas concernés par cette obligation : les appareils pliables et ceux conçus pour des communications de haute sécurité. Les appareils d’occasion échappent également à cette réglementation.