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Deux ans après la mort tragique de Nahel Merzouk, la famille et ses soutiens se sont réunis à Nanterre pour réclamer justice. L’adolescent avait été tué par balle lors d’un contrôle routier, un événement qui avait suscité une onde de choc à travers le pays.
Un rassemblement émouvant à Nanterre
Ce vendredi, des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Nelson Mandela, à proximité de l’endroit où Nahel a perdu la vie. Parmi les participants, de nombreux jeunes arborant des tee-shirts blancs portant l’inscription « Justice pour Nahel ». Mounia Merzouk, la mère de Nahel, a exprimé sa douleur : « Mon fils aurait eu 19 ans cette année. Quand je rentre chez moi, c’est sombre… »
Des voix qui s’élèvent contre l’impunité
Les manifestants ont dénoncé des slogans puissants, tels que « infanticide raciste » et « stop à la gestion coloniale des quartiers ». La mort de Nahel, filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux, avait déclenché des émeutes à travers la France.
Un procès a été programmé pour le policier ayant tiré, qui sera jugé pour meurtre. Assa Traoré, figure emblématique de la lutte contre les violences policières, a déclaré : « C’est une victoire à moitié parce qu’il y a quand même un mort, mais il est crucial de dire que l’impunité doit cesser. »
Des soutiens politiques présents
Le rassemblement a également vu la participation de personnalités politiques, dont le maire DVG de Nanterre, Raphaël Adam, et le député LFI de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara. Kevan Fouti, 24 ans, a commenté : « C’est une avancée, important et symbolique de vraiment avoir mis les mots » sur la qualification d’homicide volontaire retenue par les juges d’instruction.
Un hommage symbolique
À la fin des discours, les manifestants ont déposé des roses blanches à l’endroit où Nahel Merzouk a perdu la vie, suivi d’une prière récitée par un imam, rappelant l’impact de cette tragédie sur la communauté.