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Les huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs de football s’ouvrent ce samedi aux États-Unis. Retour sur les deux premières semaines de compétition qui ont déjà réservé leur lot de surprises.
Sans-faute brésilien, déroute argentine
Les équipes brésiliennes ont brillé lors de cette première phase de la compétition. Flamengo, Palmeiras, Botafogo et Fluminense ont tous validé leur place en huitièmes de finale, tandis que les géants argentins River Plate et Boca Juniors ont été éliminés, mettant ainsi fin à leur aventure américaine.
En plus de leurs performances tactiques impressionnantes, les clubs _auriverde_ ont exprimé leur désir de se mesurer aux meilleures équipes européennes. Les victoires marquantes de Botafogo et Flamengo, respectivement contre le Paris Saint-Germain (1-0) et Chelsea (3-1), illustrent parfaitement cette ambition.
Botafogo et Palmeiras se rencontreront en quart de finale, garantissant ainsi un représentant brésilien à ce stade de la compétition. Le Brésil a également exprimé son intérêt pour accueillir la prochaine édition du tournoi en 2029.

L’Europe au rendez-vous
L’Europe est le continent le mieux représenté avec 12 clubs parmi les 32 engagés. Trois d’entre eux ont quitté la compétition à ce stade : l’Atlético de Madrid, le FC Porto et le RB Salzbourg. Cependant, les statistiques révèlent un tableau moins flatteur. Sur huit matchs entre équipes européennes et sud-américaines, seules trois victoires ont été enregistrées par des clubs européens : le Bayern Munich contre Boca Juniors (2-1), l’Atlético de Madrid contre Botafogo (1-0), et l’Inter Milan contre River Plate (2-0).
Manchester City, dirigé par Pep Guardiola, a impressionné en remportant tous ses matchs, marquant un total de 13 buts, le meilleur résultat de la phase de groupes.
Le pays hôte sauve les meubles
La présence de l’Inter Miami, avec Lionel Messi, en huitièmes de finale est un succès inespéré pour la Major League Soccer (MLS), soulignant l’écart entre ce championnat et les grandes ligues d’Amérique du Sud et d’Europe. Les autres équipes américaines, comme les Seattle Sounders et le Los Angeles FC, n’ont pas pu se qualifier.
Il n’y a plus de clubs africains engagés, et Auckland City, le seul représentant de l’Océanie, a été éliminé. Al-Hilal, emmené par l’ancien entraîneur de l’Inter Milan, Simone Inzaghi, est le dernier club asiatique encore en lice, tandis que les Mexicains de Monterrey ont également validé leur qualification.
Des affluences variables dans les stades
Cette première édition du Mondial des clubs à 32 équipes présente des résultats mitigés en termes d’affluence. Certains matchs, comme celui d’ouverture entre l’Inter Miami et Al-Ahly, ont affiché complet avec 60 927 spectateurs, tout comme celui entre le PSG et l’Atlético de Madrid avec 80 619 spectateurs. Cependant, un match à Orlando a rassemblé seulement 3 400 personnes.
La moyenne d’affluence pour les 48 premières rencontres s’élève à 34 773 spectateurs, représentant 43 % de remplissage.
Des conditions climatiques difficiles
Alors que la Coupe du monde des nations 2026 se profile, les équipes se heurtent à des conditions de chaleur accablante, avec des températures dépassant souvent les 35 °C et un taux d’humidité élevé, rendant les matchs éprouvants. De plus, les horaires des rencontres, souvent programmés en pleine journée pour les téléspectateurs européens, ont suscité des controverses.
La réglementation américaine impose également des mesures strictes en matière de sécurité météorologique. En cas d’orage détecté dans un rayon de 13 kilomètres, les matchs sont suspendus pendant au moins trente minutes, ce qui a conduit à des interruptions allant de quarante minutes à plus de deux heures pour cinq rencontres durant la phase de groupes.