La France a enregistré son deuxième mois de juin le plus chaud depuis le début des mesures en 1900, selon les données de Météo France. La température moyenne de ce mois a été de 3,3°C au-dessus des normales saisonnières, tandis que quatre départements sont toujours placés en vigilance rouge canicule.
Températures record et canicule
Ce mercredi, Météo France a confirmé que la moyenne des températures pour le mois de juin a atteint des niveaux historiques, se situant juste derrière l’anomalie record de 3,6°C observée en juin 2003. Cette hausse des températures est le résultat d’une « vague de chaleur précoce et longue » qui a débuté le 19 juin et devrait se conclure dans les premiers jours de juillet.
Cette période de chaleur intense représente la 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont 33 se sont produites au 21e siècle, ce qui souligne l’augmentation de la fréquence des épisodes de chaleur extrême en raison du réchauffement climatique. Le bilan de Météo France indique que certaines villes ont connu un nombre sans précédent de jours avec des températures dépassant 35°C : onze jours à Avignon, battant le précédent record de sept jours en 2022, neuf jours à Toulouse, Nîmes et Carcassonne, et quatre jours à Colmar.
Impact sur les précipitations et la sécheresse
En parallèle, les précipitations ont également subi une baisse significative, avec un déficit de 30% en moyenne sur le territoire, surtout accentué près de la Méditerranée. Dans certaines régions, comme Marseille, Cassis, Ajaccio et Calvi, les pluies ont été quasi inexistantes. Cette situation a conduit à l’installation précoce de la sécheresse des sols, qui affecte déjà le tiers nord de la France, impactant la végétation, les forêts et l’agriculture.
Les nuits sont restées particulièrement chaudes, souvent au-dessus de 20°C dans les zones côtières méditerranéennes, en raison d’une température de l’eau très élevée, atteignant 25°C, soit 5°C de plus que la normale.