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Lors d’une interview diffusée mercredi sur Europe 1-CNews, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a exprimé sa préoccupation concernant l’arrestation de Boualem Sansal, un écrivain franco-algérien, qu’elle a qualifiée d' »injustice ». Boualem Sansal a récemment été condamné à cinq ans de prison par la Cour d’appel d’Alger.
Une peine confirmée
La Cour d’appel d’Alger a validé mardi la condamnation de Boualem Sansal, qui est détenu en Algérie depuis plus de sept mois. Sa situation a engendré des tensions diplomatiques importantes entre l’Algérie et la France.
Un appel à l’humanité
Sophie Primas a souligné que l’espoir de libération de l’écrivain repose désormais sur une éventuelle grâce du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Malgré les demandes répétées pour sa libération, y compris celles du président français Emmanuel Macron, ces démarches sont restées sans réponse.
Elle a déclaré : « La France utilise les moyens diplomatiques pour demander au président Tebboune une grâce humanitaire concernant notre compatriote. C’est une question humanitaire qui devrait dépasser toutes les considérations ».
Les défis diplomatiques
Bien qu’elle espère un geste humanitaire, Sophie Primas a averti que cela ne résoudra pas la complexité des relations entre la France et l’Algérie. Elle a appelé à « retrouver les voies de la diplomatie, de la raison, et les voies des accords qui ont été signés ». Elle a également mentionné que « la riposte graduée est en place » pour faire face à cette situation.
