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Une enquête troublante entoure Pierre-Alain Cottineau, un ancien militant politique et famille d’accueil agréée, suspecté de viols sur mineurs avec des actes de barbarie. L’Office central pour la répression des violences aux mineurs (OFMIN) a été saisi et des éléments inquiétants ont été rapportés par Le Parisien, suggérant l’implication de Cottineau dans un réseau pédocriminel.
Une fillette identifiée après la diffusion d’une vidéo aux Pays-Bas
Les révélations sont glaçantes. L’affaire a débuté en 2023 lorsque la police néerlandaise a découvert une vidéo « d’une violence insoutenable » mettant en scène une fillette d’environ 3 à 4 ans, visiblement victime d’agressions sexuelles, avec une sonde gastrique visible. L’OFMIN a alors été alerté, et en septembre 2024, une circulaire de l’Éducation nationale a été émise pour identifier l’enfant.
Une école de Couffé, en Loire-Atlantique, a reconnu une élève handicapée, placée chez Pierre-Alain Cottineau, qui était déjà connu des médias locaux.
Un famille d’accueil avec un agrément officiel
Cottineau, ancien aide-soignant, avait obtenu un agrément de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) en 2023 pour accueillir de jeunes enfants à son domicile, spécifiant qu’il voulait uniquement des enfants âgés de zéro à six ans. Parmi les premiers nourrissons confiés, l’un d’eux apparaît également sur une vidéo, victime d’agressions à l’âge de cinq mois.
Des vidéos et des preuves accablantes
De nombreuses vidéos troublantes ont été retrouvées sur une boucle Telegram, dont Cottineau est soupçonné d’avoir été l’administrateur. L’une d’elles montre un garçonnet victime d’agressions sexuelles, parfois endormi et tenu en laisse. Le suspect aurait écrit à ses complices : « J’ai des enfants à disposition. » Une housse de couette visible sur la vidéo a été identifiée comme appartenant à son domicile à Oudon.
Un réseau structuré
Quatre autres hommes ont été impliqués dans cette affaire. Parmi eux figurent Guillaume (37 ans), Frédéric (38 ans), un développeur web déjà signalé pour des contenus pédopornographiques, ainsi que Kevin et Alain, un Belge condamné pour viol sur mineur. Tous sont soupçonnés d’avoir séjourné chez Cottineau. Trois d’entre eux ont été mis en examen et incarcérés en février.
Des pratiques inquiétantes
Selon les aveux d’un suspect, les enfants auraient été drogués à leur insu avec des somnifères, du Xanax et des poppers, dissimulés dans des yaourts. Cottineau aurait utilisé des réseaux sociaux pour recruter ses complices, leur faisant part de la disponibilité d’enfants.
Un signalement passé sous silence
Il est également troublant de noter qu’en 2007 ou 2008, la mère de Cottineau aurait alerté les services sociaux, signalant que son fils, alors âgé de 15 ans, avait agressé sexuellement un enfant gardé par elle. Ce signalement n’a cependant pas conduit à une procédure judiciaire.
En 2021, la France insoumise avait confirmé la candidature de Cottineau aux élections départementales en Loire-Atlantique. Une procédure d’exclusion a été initiée fin 2024, dès les premières révélations de cette affaire.
