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Jonas Haddad, le nouveau porte-parole adjoint des Républicains, ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de critiquer La France Insoumise (LFI) et ses liens avec ce qu’il appelle la « racaille ». Récemment, il s’est illustré par des accusations virulentes contre des figures de LFI, comme Thomas Portes et Mathilde Panot, qu’il a qualifiées de responsables d’une détérioration de la sécurité publique.
Une critique des alliances politiques
Lors d’une intervention sur BFMTV, Haddad a dénoncé ce qu’il appelle l’alliance des « cheveux bleus » et des « keffiehs », affirmant que LFI est devenu le parti des racailles. « Au Festival de Cannes, des réalisateurs ont célébré la culture hyperviolente des rodéos urbains », a-t-il déclaré, décrivant une fascination pernicieuse parmi les élites de gauche pour ce type de culture.
Un parcours atypique
Né à Los Angeles et ayant grandi à Bagnolet, Haddad se présente comme un pur produit du melting-pot français. Avec des racines tunisiennes et italiennes, il considère que son parcours l’a préparé à affronter les « bourgeois de gauche ». « J’ai chopé le virus de la politique à La Sorbonne en tant que président des jeunes UMP », se souvient-il.
Un défenseur de la méritocratie
À 37 ans, Haddad est également vice-président de la région Normandie. Il exprime un profond attachement à la méritocratie, une valeur qu’il a découverte grâce au discours de Nicolas Sarkozy en 2007. Bien qu’il ait tenté à plusieurs reprises de se faire élire aux législatives sans succès, il continue de défendre ses idées au sein des Républicains.
Sur les dépenses publiques et l’État
En tant qu’avocat en droit des affaires, Haddad plaide pour des mesures drastiques de réduction de la taille de l’État. Admirateur de l’approche de Javier Milei, président argentin, il dénonce la gabegie des dépenses publiques en disant: « On est devenu complètement timbrés sur les dépenses publiques ! ».
Les nouvelles menaces pour la République
Pour lui, LFI constitue le plus grand danger pour la République, même plus que le Rassemblement National. Il appelle à une réflexion sur l’anti-élitisme croissant dans le pays, affirmant que critiquer constamment les élites ne fait qu’alimenter le soutien aux partis anti-élites.
Un acteur du paysage libéral
Fin juin, Haddad a été présent au « Sommet des libertés », un événement rassemblant les droites dures et extrêmes. Bien qu’il ne cherche pas à s’allier avec le Rassemblement National, il espère capter une partie de leur électorat en raison de ce qu’il considère comme leur dépendance à des dépenses publiques excessives.