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Le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, a exprimé sa déception et sa colère concernant l’accord sur l’immigration entre la France et le Royaume-Uni, qu’il juge inefficace. Ce nouvel accord, annoncé le 10 juillet, prévoit un échange de migrants entre les deux pays.
Un accord controversé
Prévu dans le cadre d’un « projet pilote », cet accord stipule que les personnes migrantes arrivant au Royaume-Uni par des moyens illégaux, comme des petits bateaux, seront renvoyées en France. En contrepartie, Londres accepte d’accueillir un migrant se trouvant en France, qui souhaite s’installer au Royaume-Uni et peut justifier de liens avec ce pays.
Les critiques du maire
Patrice Vergriete a déclaré : _ »Certes, il y a eu une avancée, un premier pas vers l’ouverture d’une voie légale d’émigration de la part de l’Angleterre, ce qui est la moindre des choses après 30 ans où on constate que 71 % des gens qui traversent la Manche, qui risquent leur vie, sont éligibles au droit d’asile »_. Cependant, il critique le système _ »un pour un »_ mis en place, le qualifiant d’_ »usine à gaz »_.
Conséquences sur le terrain
Le maire souligne que cet accord ne fera qu’aggraver la situation sur le territoire. Selon lui, les migrants refoulés par l’Angleterre retourneront sur la Côte d’Opale et chercheront à nouveau à traverser la Manche.
Il appelle à l’ouverture d’une voie légale d’immigration, affirmant que cela permettrait aux 71 % des migrants éligibles de passer légalement en Angleterre de manière sécurisée, tandis que les 29 % restants pourraient être gérés efficacement. Actuellement, il estime que la situation est _ »ingérable »_.
Illustration de la situation