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Le 10 juillet 2025, une perquisition au siège du Rassemblement National (RN) vient bouleverser le parti, déjà sous tension suite à la condamnation récente de Marine Le Pen et à l’ouverture d’une enquête par le parquet européen. Jordan Bardella, président du RN, qualifie cette action d’_« acharnement »_ et de _« harcèlement »_ judiciaire.
Des perquisitions sous haute tension
Ce mercredi matin, une vingtaine d’officiers de police judiciaire de la brigade financière, dirigés par le juge d’instruction Serge Tournaire, ont perquisitionné les locaux du Rassemblement National. Cette intervention fait suite à une information judiciaire ouverte en juillet 2024 concernant des soupçons de financement illégal des campagnes présidentielles et législatives de Marine Le Pen, ainsi que des élections européennes de 2024.
Réactions au sein du RN
Jordan Bardella exprime son indignation face à ce qu’il considère comme une atteinte à la vie privée et au fonctionnement du parti. Il dénonce ces actes comme un _« prétexte pour fouiller (son) bureau »_, soulignant un climat de méfiance entre les institutions judiciaires et son mouvement politique. Le RN, déjà affaibli par des affaires judiciaires, se trouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs.
Contexte politique
Ce développement survient dans un contexte politique déjà délicat pour le Rassemblement National. L’influence du parti semble s’éroder avec chaque nouvelle alerte judiciaire, remettant en question sa légitimité aux yeux de certains électeurs. La date de ces perquisitions coïncide avec une période où Bardella souhaitait prendre du recul pour préparer les vacances, ajoutant une pression supplémentaire sur le président du RN.
Cette affaire, qui se greffe à une série de scandales politiques, pourrait avoir des conséquences durables sur l’image du Rassemblement National. Le parti se doit de naviguer habilement dans cette tempête médiatique afin de préserver son intégrité et ses ambitions électorales.