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Le 11 juillet 2025, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a quitté le conseil des ministres au palais de l’Élysée. Son attitude oscillait entre une fermeté affichée et une communication nécessaire pour éviter des accusations de laxisme.
Une réponse ferme face aux violences
Suite aux critiques sévères qu’il a subies après les débordements qui ont suivi la finale de la Coupe des Champions le 31 mai dernier, où de nombreuses décisions de justice ont été jugées insuffisantes, Darmanin a décidé de prendre les devants. Il a publié, jeudi, une circulaire destinée aux parquets, exigeant une réponse pénale stricte en cas d’exactions considérées comme « graves » pendant les festivités du 14 Juillet.
Dans ce document, il stipule : « En cas de commission d’actes graves, la voie du défèrement, aux fins de comparution immédiate ou à délai différé, ou, le cas échéant, de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, devra être privilégiée ».
Les préoccupations sur la surpopulation carcérale
Malgré son inquiétude concernant la surpopulation carcérale, le ministre affiche une position intransigeante. Il souhaite que la justice réagisse de manière appropriée face à la montée des violences, notamment lors d’événements festifs où la sécurité publique est en jeu.
Le contexte de la circulaire
Cette initiative s’inscrit dans un contexte où les violences et les actes de vandalisme lors des événements publics sont de plus en plus fréquents. Le ministre de la Justice souhaite ainsi montrer qu’il n’est pas question de laisser passer les comportements inacceptables sans conséquences.