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Un incendie survenu à Coeuve a entraîné une crise écologique majeure dans la région du Jura, touchant gravement la faune aquatique. Les eaux utilisées pour éteindre le feu ont causé la mort de 95 % des poissons dans le cours d’eau de la Coeuvatte, qui traverse la frontière française.
Impact écologique dévastateur
Les circonstances entourant l’extinction de l’incendie, qui s’est produit dans la nuit du 10 au 11 juillet, ont conduit à une pollution alarmante. Environ 95 % des espèces piscicoles ont été anéanties dans la zone entre le Jura et la France. Cette situation a été confirmée par des rapports de l’Office de l’environnement jurassien, qui a observé l’ampleur de cette hécatombe.
Défaillance des infrastructures
La station d’épuration de Lugnez a été submergée par un afflux massif d’eaux polluées, rendant impossible le traitement efficace de cette pollution. Les eaux d’extinction ont contaminé à la fois les réseaux d’eaux claires et d’eaux usées, entraînant une dégradation sévère de l’environnement aquatique.
Conséquences pour la faune aquatique
Les analyses des poissons retrouvés morts ont révélé une mortalité rapide, survenue probablement dans les minutes suivant la contamination. Des dizaines de truites et plusieurs centaines de chabots ont disparu, ne laissant que quelques vairons et loches isolés en vie. Cette tragédie s’est également propagée en territoire français, où des pertes significatives ont été signalées.
Réponse des autorités et collaboration transfrontalière
En réponse à cette situation catastrophique, l’Office de l’environnement a promptement ordonné la création d’un bassin de décantation en aval d’une conduite d’eaux claires. Cependant, cette mesure n’a pas pu enrayer les dégâts déjà causés. Les autorités jurassiennes ont reconnu la gravité de la pollution, qui était inévitable compte tenu de l’ampleur de l’incendie et des volumes d’eau nécessaires pour le combattre.
Une collaboration transfrontalière est en cours pour évaluer l’impact environnemental et établir un bilan des pertes piscicoles. Par ailleurs, l’Office de l’environnement travaille avec les Services d’incendie et de secours (SIS) pour élaborer des protocoles afin de minimiser les répercussions des interventions d’urgence sur l’environnement.