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Procrastination : Comprendre pourquoi notre cerveau panique la nuit

by Sara
Procrastination : Comprendre pourquoi notre cerveau panique la nuit
France

La procrastination est un phénomène courant qui touche de nombreuses personnes, mais ses raisons vont bien au-delà de la simple paresse. Comprendre pourquoi notre cerveau panique la nuit et remet certaines tâches à plus tard peut nous aider à mieux gérer notre temps et nos émotions.

Le cas de Nicolas : un procrastinateur typique

Nicolas, consultant indépendant en évaluation des politiques publiques, est un exemple typique de procrastinateur. Il attend toujours le dernier moment pour se mettre au travail. Lorsque sa note est attendue pour le lendemain matin, il passe son après-midi à fumer des cigarettes, rivé à son écran, enchaînant des parties d’échecs d’une minute. Ce comportement l’amène à laisser filer le temps, tandis que la date limite approche inexorablement.

Une organisation différente

Sa compagne, Marie, architecte, ne comprend pas cette manière de travailler : « Quand j’ai un truc difficile à faire, je fonce et découpe le travail. Deux heures devant l’ordinateur, une pause de quinze minutes, encore deux heures. À la fin, c’est rendu à l’heure. » Nicolas, quant à lui, attend souvent de se retrouver à deux heures du matin pour commencer, ce qui lui laisse peu de temps pour récupérer durant le week-end.

Le choix de la satisfaction immédiate

Selon Alexiane, productrice indépendante, la procrastination ne touche que certaines tâches : « Je repousse uniquement les tâches de fond. En revanche, gérer un planning ou des rendez-vous, je le fais sans réfléchir. » Procrastiner revient souvent à éviter des tâches exigeantes au profit d’actions plus gratifiantes sur le moment.

Une éducation influente

Cette tendance à remettre au lendemain est en partie due à notre éducation, qui nous apprend à résister à l’attrait des plaisirs immédiats. Des expériences célèbres, comme le test du chamallow, montrent que beaucoup d’enfants ont du mal à résister à une récompense immédiate. Dans notre société actuelle, les distractions numériques n’aident pas à réduire cette tendance.

Procrastination et émotions

Réduire la procrastination à un simple problème d’éducation serait simpliste. Des études montrent que notre propension à procrastiner est liée à notre relation avec les tâches. Plus une tâche nous semble désagréable, plus nous avons tendance à la repousser. Ce comportement peut aussi être lié à une faible estime de soi, où certaines tâches apparaissent insurmontables.

Donner un cadre à son travail

Pour surmonter la procrastination, il est essentiel de décomposer les tâches et de leur donner une forme concrète. Marie, l’architecte, segmente son travail afin de le rendre plus gérable. Elle combine des actions gratifiantes avec des tâches plus difficiles, ce qui l’aide à rester productive sans se sentir débordée.

Accepter la procrastination

Il est important de reconnaître que la procrastination est une partie de l’expérience humaine. Au lieu de se juger sévèrement, on peut apprendre à aborder ces moments de procrastination avec bienveillance. Se poser des questions simples sur nos peurs et nos angoisses peut aider à réduire le poids de la tâche à accomplir.

Ce que votre cerveau fait vraiment quand vous procrastinez (et pourquoi ce n’est pas de la paresse).

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