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Dans une recommandation très attendue, publiée le 18 juillet 2025, la Haute Autorité de santé (HAS) a officialisé un changement significatif concernant la transidentité. Selon cette nouvelle directive, être transgenre repose sur l’autodétermination de l’individu et n’est pas considéré comme une maladie.
Un changement de paradigme
La HAS affirme qu’aucun avis psychiatrique ne sera désormais requis pour l’accès à des traitements hormonaux ou à une chirurgie de réattribution sexuelle. Cette décision marque un tournant majeur dans la reconnaissance des droits des personnes transgenres. La déclaration précise que “la caractérisation d’une personne en tant que personne trans s’appuie sur son autodétermination”.
Les implications de cette recommandation
Avec cette nouvelle approche, c’est à chaque individu de définir son identité de genre, sans dépendre de l’état civil enregistré à la naissance. Ce changement est vu comme une avancée pour les droits des personnes trans dans la société française.
Mouvements de soutien
La recommandation de la HAS intervient après de nombreuses manifestations pour les droits des personnes LGBTQ+, dont l’une des plus marquantes s’est tenue à Rennes le 17 mai 2024, où environ 500 personnes ont protesté contre la transphobie. Ces événements soulignent l’importance croissante de la reconnaissance et du respect des identités de genre dans la société contemporaine.