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Pour renflouer les caisses, l’État est prêt à se séparer de son gigantesque parc immobilier. Toutefois, les meilleurs lots ont déjà été vendus.
Une cession nécessaire
Actuellement, l’État cherche des acquéreurs pour divers biens immobiliers, allant des terrains avec maisons à des immeubles ou même des bâtiments administratifs. Cette initiative vise à mieux tirer parti du patrimoine public, une piste de recette envisagée par François Bayrou. Selon lui, « L’État est propriétaire de très nombreux biens immobiliers pour un montant de plusieurs centaines de milliards et dont il ne fait pour ainsi dire rien ».
Des actifs à céder
Parmi les actifs proposés à la vente, on retrouve un centre des impôts désaffecté près de Paris, d’une superficie de 4 000 m². Certains acteurs auraient préféré que ce bâtiment soit transformé en équipement public. Le prix de vente de ce bien reste confidentiel.
Le parc immobilier de l’État
L’État possède au total 200 000 bâtiments, comprenant ministères, préfectures et divers immeubles, représentant une surface de 95 millions de mètres carrés, contre 60 millions en Allemagne.
Au cours de l’année précédente, l’État a récupéré 222 millions d’euros grâce à la vente de certains biens, mais il convient de noter que les meilleurs lots ont déjà été cédés. Le gouvernement cherche donc à mieux valoriser l’existant en cédant des actifs, notamment des bureaux, à une nouvelle société foncière.
Une nouvelle gestion
Cette société foncière aura pour mission de rénover les espaces pour ensuite les louer à des occupants, générant ainsi des recettes pour financer d’autres travaux. François Jolivet, député Horizons & Indépendants de l’Indre, souligne que « L’expérience, malheureusement, montre que l’État n’est pas capable d’entretenir son parc parce qu’il est trop nombreux, trop dispersé, pas concentré ».
À terme, la société foncière pourrait revendre des bâtiments rénovés, avec des bénéfices escomptés à moyen terme.