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Voitures électriques : moins polluantes que les véhicules thermiques

par Sara
France, Europe

Les débats sur l’impact environnemental des véhicules sont de plus en plus intenses, notamment entre les partisans des voitures électriques et ceux des motorisations thermiques. L’ONG ICCT et l’eurodéputé Renaissance, Pascal Canfin, défendent l’idée que les voitures électriques sont moins polluantes que leurs homologues thermiques, malgré les arguments opposés des constructeurs automobiles.

Une nouvelle approche pour évaluer les émissions

Les constructeurs automobiles européens semblent vouloir changer les règles du jeu en matière de mesure des émissions de carbone. Au lieu de se concentrer sur les émissions au pot d’échappement, qui favorisent les véhicules électriques, ils souhaitent évaluer l’empreinte carbone d’un véhicule durant son cycle de vie complet, _« du berceau à la tombe »_, comme le décrit l’expression anglaise.

Cette stratégie vise à démontrer que les voitures à moteur thermique ne devraient pas être entièrement rejetées et à inciter l’Union européenne (UE) à reconsidérer les législations prévues pour interdire leur vente à partir de 2035. Certains acteurs, tels que Renault, Stellantis et Toyota, avancent également que la demande pour les voitures électriques en Europe est à son maximum.

Des études contradictoires

Cependant, deux études récentes remettent en question ces affirmations. La première, publiée le 9 juillet par le Conseil international pour des transports propres (ICCT), analyse les émissions des différents types de véhicules sur l’ensemble de leur cycle de vie. L’ICCT, basé à Berlin depuis 2001, bénéficie du soutien de diverses fondations privées, ainsi que de la Commission européenne et de la Commission économique pour l’Europe des Nations unies.

Les résultats en faveur des voitures électriques

Ces études montrent clairement que les voitures électriques, lorsqu’on considère l’ensemble de leur cycle de vie, présentent une empreinte carbone significativement inférieure à celle des véhicules thermiques. Cette conclusion pourrait avoir des implications majeures pour l’avenir de l’industrie automobile en Europe et le cadre législatif qui entoure cette transition énergétique.

Présentation de la voiture électrique Renault R4 au Mondial de l’automobile de Paris, le 15 octobre 2024.

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