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En 1945, alors que le cinéma français commence tout juste à se relever des ravages de la Seconde Guerre mondiale, le réalisateur Edmond T. Gréville s’engage dans le tournage de son film _Dorothée cherche l’amour_ aux studios de la Victorine à Nice. Ce choix de lieu n’est pas anodin, la ville azuréenne, moins touchée par les tumultes parisiens, devient un refuge pour les productions cinématographiques, accueillant plusieurs tournages après des années de disette.
Un réalisateur en proie à ses tourments
Malgré l’enthousiasme lié à ce nouveau projet, Edmond T. Gréville semble accablé par des préoccupations personnelles. Un chagrin d’amour le ronge, en grande partie à cause de sa relation tumultueuse avec l’actrice Marion Malville, dont le statut de comédienne de second rang ne l’empêche pas d’occuper une place prépondérante dans ses pensées. Cet homme marié de 39 ans, au lieu de savourer le retour sur un plateau de tournage, se voit prisonnier de ses tourments intimes, comme il le consigne dans ses Mémoires publiées en 1995.
Le film et son intrigue
Les studios de la Victorine : un nouvel espoir pour le cinéma français
Les studios de la Victorine, longtemps délaissés, renaissent avec ce tournage. En effet, pendant que les studios parisiens restent fermés en raison d’une épuration nécessaire, Nice s’illustre comme un pôle d’attraction pour les talents du cinéma français. Ce renouveau créatif dans la région azuréenne marque un tournant significatif pour le secteur cinématographique français, qui cherche à retrouver son éclat d’antan.