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Le dossier des droits de douane occupe une place centrale dans la relation commerciale entre les États-Unis et leurs partenaires, notamment l’Union Européenne, tandis que la politique tarifaire de Donald Trump continue d’évoluer à un rythme soutenu. Avec une multiplication par 4,2 des recettes douanières en seulement six mois, l’administration américaine affiche une stratégie offensive visant à renforcer ses revenus tout en redéfinissant ses alliances commerciales.
Une hausse spectaculaire des recettes douanières
Selon les données officielles du Trésor américain publiées en juin 2025, les recettes liées aux droits de douane ont atteint 81,4 milliards de dollars sur les cinq premiers mois de l’année, contre 49,3 milliards lors de la même période l’année précédente. Cette progression exponentielle, passant de 7,9 milliards de dollars en janvier à plus de 81 milliards en juin, reflète une politique tarifaire volontariste de la part de l’administration Trump.
Le statu quo sur la pause tarifaire
En dépit de l’accroissement des recettes, le secrétaire au Commerce américain, Howard Lutnick, a annoncé lors d’un passage télévisé que l’échéance du 1er août marquerait la fin de la pause dans l’augmentation des droits de douane, qui n’aura pas d’extension. Les tarifs seront ainsi rétablis à partir de cette date, bien que les partenaires commerciaux puissent toujours négocier et échanger avec la présidence américaine.
Les négociations en cours avec l’Union Européenne
Les relations commerciales avec l’UE semblent également évoluer positivement, avec des déclarations optimistes de Donald Trump. Le président américain a indiqué lors d’un point de presse que des discussions avec la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, étaient en cours en Écosse, avec pour objectif un accord tarifaire global. Il a affirmé que si un tel accord était conclu, ce serait « le plus gros jamais négocié » dans ce domaine.
Trump est toutefois clair sur le fait que la réduction des droits de douane ne sera pas inférieure à 15 % pour l’UE, précisant que cette négociation est encore incertaine à 50/50. Par ailleurs, le président américain a exclu certains produits, notamment pharmaceutiques, de tout accord potentiel, et a signalé une volonté de continuer à soutenir Gaza dans un contexte géopolitique tendu.
Ce contexte de négociations ambivalentes intervient dans un climat économique marqué par une guerre commerciale persistante, mais également par des efforts diplomatiques pour éviter une escalade des tensions économiques, parfois conflictuelles.