Table of Contents
Une opération menée par l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) a récemment mis en lumière des pratiques troublantes au sein de l’Office Anti-Stupéfiants (Ofast). Le mardi 22 juillet, les locaux de l’Ofast à Nanterre ainsi que le domicile d’un haut responsable de la lutte antidrogue ont été perquisitionnés.
Une enquête sous le symbole de l’opération Trident
Selon des sources, cette perquisition aurait été motivée par des éléments figurant dans la procédure nommée « Trident ». Le fonctionnaire ciblé n’est pas étranger à l’IGPN, ayant été impliqué dans une enquête majeure sur l’importation de près de 400 kilos de cocaïne en provenance de Colombie, planifiée pour avril 2023. Cette opération, censée être une « livraison surveillée » en collaboration avec la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine, visait à démanteler les réseaux de trafic de drogue à Marseille.
Un échec retentissant pour la lutte antidrogue
Le plan initial avait pour but de capturer Mohamed « Mimo » Djeha, considéré comme le chef d’un des plus grands points de deal en Europe, situé dans la cité de la Castellane. Cependant, les policiers, incapables de procéder aux arrestations escomptées et en possession d’une quantité massive de drogue, ont dû chercher d’autres moyens pour écouler leur marchandise. Ce fiasco a entraîné la perte de 400 kilos de cocaïne, sans aucune arrestation à signaler.
Les conséquences d’un scandale en gestation
La situation actuelle pourrait marquer le début d’un nouveau scandale autour des pratiques de la police antidrogue en France. Les critiques sur l’efficacité de l’Ofast et de ses méthodes commencent à émerger, soulignant la nécessité d’une réévaluation des procédures en place pour mieux contrôler le trafic de drogue et protéger l’intégrité des opérations policières.