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Amundi a franchi un seuil historique avec un encours record de 2267 milliards d’euros à la fin du mois de juin 2025, malgré un contexte marqué par des effets de change défavorables. Ce succès a été révélé dans un communiqué publié par le groupe français, leader européen de la gestion d’actifs, qui a également enregistré une collecte nette de 52 milliards d’euros au premier semestre 2025, soit une augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente.
Collecte nette impressionnante
Lors d’une conférence de presse, Valérie Baudson, la directrice générale d’Amundi, a souligné que cette collecte nette équivalait presque à l’ensemble des fonds collectés durant l’année 2024. De plus, pour le trimestre d’avril à juin, Amundi a réussi à attirer 20,4 milliards d’euros, principalement grâce aux fonds indiciels cotés (ETF). Ces produits, qui permettent aux investisseurs de suivre la performance d’actifs en Bourse sans avoir à les acheter directement, continuent d’attirer un grand nombre d’épargnants.
Impact des effets de change
Malgré ces résultats positifs, Amundi a souffert d’un effet de change négatif, notamment en raison de la dépréciation du dollar américain et de la roupie indienne, affectant sa coentreprise en Inde. Nicolas Calcoen, directeur général délégué, a déclaré que la progression des marchés avait été compensée par ces effets de change. Actuellement, plus de 50% des encours d’Amundi sont investis en titres en euros, tandis qu’environ 25% le sont en dollars.
Bénéfice net et partenariats stratégiques
Amundi a également annoncé un bénéfice net de 715 millions d’euros pour le deuxième trimestre 2025, en hausse par rapport aux 333 millions d’euros de l’année précédente. Ce résultat a été soutenu par une plus-value comptable de 402 millions d’euros due à l’achèvement de son partenariat avec Victory Capital, une société de gestion américaine, dont Amundi détient désormais 26% des parts.
Un avenir prometteur
Dans un environnement économique et géopolitique en constante évolution, Valérie Baudson a exprimé sa satisfaction quant à la position d’Amundi en tant que premier gestionnaire d’actifs en Europe, soulignant que le groupe est bien placé pour répondre à la demande croissante des investisseurs pour une diversification accrue, notamment en ce qui concerne l’intérêt croissant pour l’Europe.
