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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris la parole ce jeudi 31 juillet lors d’une visioconférence à l’occasion du 50e anniversaire de l’Acte final d’Helsinki. Cette déclaration a eu lieu quelques heures seulement après une attaque russe sur Kyiv, qui a causé la mort d’au moins six personnes.
Appel à un changement de régime en Russie
Durant son intervention, Zelensky a affirmé : « Je crois que la Russie peut être poussée à mettre fin à cette guerre. C’est elle qui l’a commencée, et on peut la contraindre à y mettre un terme. » Il a exhorté la communauté internationale à œuvrer pour un « changement de régime » en Russie, plaidant également pour la confiscation des avoirs russes au lieu de se contenter de les geler. « Si le monde ne vise pas un changement de régime en Russie, cela signifie que même après la fin de la guerre, Moscou continuera à tenter de déstabiliser les pays voisins, » a-t-il déclaré.
Réactions et participants à la conférence
Lors de cette conférence, plusieurs figures de proue ont pris la parole, notamment le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ainsi que Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. La réunion, inaugurée par Elina Valtonen, présidente en exercice de l’OSCE, a vu la Russie également représentée, bien qu’elle n’ait pas envoyé de haut représentant, comme l’a indiqué sa porte-parole, Maria Zakharova.
Le contexte historique de l’Acte final d’Helsinki
L’Acte final d’Helsinki, signé le 1er août 1975 par 35 États, a établi d’importants principes tels que la souveraineté des États et l’inviolabilité des frontières. Zelensky a souligné que ces engagements avaient été remis en question par l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, qui a provoqué la plus grave crise de l’histoire de l’OSCE. Il a conclu en se montrant confiant quant à un avenir de paix pour l’Ukraine : « Je suis certain que le jour viendra où l’Ukraine vivra en paix… un temps où la Russie sera contrainte de reconnaître ses véritables frontières. »
Les aspirations de l’Ukraine face à l’OSCE
Kyiv continue de réclamer l’exclusion de la Russie de l’OSCE. En juillet 2024, Moscou avait annoncé la suspension de sa participation à l’Assemblée parlementaire, mais il reste inscrit en tant qu’État membre sur le site officiel de l’organisation.
