Table of Contents
Louis Roquebert, âgé de 23 ans et salarié de Sciences Po, a été élu mardi 29 juillet à la présidence des « Jeunes en marche » (ex-Jeunes avec Macron) avec 63 % des suffrages. Engagé dans la politique depuis l’âge de 15 ans, il déclare ne pas vouloir faire carrière et se concentre sur la communication.
Une élection disputée
Si Gabriel Attal avait obtenu un score impressionnant de 94,9 % lors de sa nomination à la tête de Renaissance fin 2024, l’élection de Louis Roquebert a été plus contestée. Il a remporté la présidence des Jeunes en marche contre 37 % des voix pour sa concurrente Nolwenn Pelven. Ce mouvement revendique environ 30 000 adhérents, bien qu’à peine 3 000 soient réellement actifs, comme l’a souligné le nouveau président dans une interview.
Un parcours axé sur la communication
Avant cette élection, Roquebert a été collaborateur parlementaire du député Renaissance Denis Masséglia de 2020 à 2021, mais c’est dans le domaine de la communication qu’il s’est principalement illustré. À 23 ans, il travaille actuellement à Sciences Po sans y avoir été étudiant et a été chargé de la communication de Stéphane Séjourné au ministère des Affaires étrangères, puis de son successeur Jean-Noël Barrot. Il se réjouit d’avoir supervisé la communication des 10 ans des Jeunes avec Macron, un événement marquant pour le mouvement.
Des racines ancrées dans la mise en scène
Originaire de Cholet, Louis Roquebert a développé un sens aigu de la mise en scène dès son jeune âge. Il a été bénévole au Puy-du-Fou, un parc à thème qui a suscité des controverses pour sa représentation de l’histoire. Bien qu’il défende le spectacle sur le plan artistique, il admet que la façon dont l’histoire y est retracée est souvent contestable.
Un avenir politique incertain
Roquebert a-t-il l’intention de suivre la voie de ses prédécesseurs, qui ont été élus députés ? Avant lui, Sacha Houlié et Pierre Person avaient pris ce chemin. Cependant, le nouveau président des Jeunes en marche insiste sur le fait qu’il ne vise pas une carrière politique. Il explique son engagement en 2017 par sa volonté de renouveler le personnel politique, ajoutant qu’il ne souhaite pas reproduire les schémas passés.