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Le président kényan William Ruto et son homologue zimbabwéen Emmerson Mnangagwa ont convenu d’une initiative de paix unifiée pour faire face à la crise sécuritaire qui sévit dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Cet accord a été scellé lors d’un sommet conjoint entre la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC).
Un cadre pour la paix
Les deux dirigeants, qui coprésidaient le sommet, ont établi un cadre pour fusionner les processus de paix de Nairobi et de Luanda, visant à instaurer une paix durable en RDC. Lors de cet échange, M. Ruto a déclaré que l’Union africaine, la SADC et l’EAC se sont engagées à mettre fin aux violences qui affectent l’est du pays depuis plusieurs décennies grâce à une collaboration structurée.
Mobilisation des ressources
La réunion à Nairobi a également décidé de créer un mécanisme pour mobiliser les ressources et coordonner les efforts de paix, en précisant que cette initiative ne contredit pas d’autres efforts internationaux, tels que ceux de Doha et de Washington. Le président Ruto a souligné l’importance de fournir les mécanismes nécessaires pour surmonter les défis dans l’est de la RDC.
Un processus politique inclusif
L’objectif principal de cette rencontre était d’informer le panel de facilitateurs sur leur mandat qui inclut la supervision d’un processus politique crédible et inclusif. Ce processus doit impliquer toutes les parties prenantes pour s’attaquer aux causes profondes de la crise et rétablir une paix durable dans la région.
Appel à l’engagement
M. Mnangagwa a encouragé toutes les parties à s’engager sincèrement dans ce processus, soulignant que la collaboration entre les blocs régionaux et les organisations internationales, y compris les Nations unies, est cruciale pour le succès de cette initiative de paix. Il a fait appel à un dialogue constructif et inclusif, en faveur d’une unité panafricaine.
Participants au sommet
La réunion a vu la participation de plusieurs personnalités influentes, dont Mahamoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine, ainsi que des facilitateurs africains comme Uhuru Kenyatta, l’ancien président kényan, et Catherine Samba-Panza, ancienne présidente de la République Centrafricaine, entre autres.