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Un nouveau bilan tragique confirme la gravité des naufrages de migrants au large des côtes du Yémen. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 68 personnes ont perdu la vie dans le naufrage d’une embarcation transportant des migrants, principalement originaires d’Éthiopie, sur la mer d’Arabie. Ce drame porte à 157 le nombre de passagers à bord de cette embarcation qui, en dépit des conditions météorologiques défavorables, tentait de rejoindre la péninsule arabique.
Un trajet périlleux et fréquenté
Le trajet entre la Corne de l’Afrique et le Yémen est reconnu comme l’une des routes migratoires les plus dangereuses au monde. Plus de 60 000 migrants auraient réussi à atteindre le Yémen l’année dernière, malgré la forte mortalité et les risques liés à ces traversées. Selon Abdusattor Esoev, chef de mission de l’OIM au Yémen, les migrants empruntent cet itinéraire de plus en plus nombreux, poussés par la situation politique et économique dans leurs pays d’origine.
Les circonstances du drame
Citant des sources sécuritaires, France 24 précise que l’embarcation, qui comptait 154 passagers, naviguait sous une météo difficile lorsqu’elle a chaviré au sud du Yémen. Le navire, qui transportait principalement des Éthiopiens, a été victime d’un chavirement lors d’une traversée mouvementée en mer. Seuls 12 passagers ont survécu à cette catastrophe, leur sort reste inconnu pour les 77 personnes disparues. La vulnérabilité des migrants face à ces traversées périlleuses est accentuée par le contexte de conflit armé et d’instabilité dans la région.
Une route de migration hautement risquée
Les experts soulignent que cette route, entre la Corne de l’Afrique et le Yémen, est l’une des plus graves parmi celles que prennent les migrants cherchant à fuir leur pays, souvent en quête de meilleures opportunités économiques ou pour échapper à la guerre. L’OIM rappelle que cette traversée est extrêmement périlleuse, avec des risques majeurs d’accidents, de noyades et de pertes humaines massives. La région enregistre de plus en plus de tragédies, illustrant l’urgence d’interventions humanitaires et de politiques visant à sécuriser ces migrants.