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Christy Walton, veuve discrète de John Walton, fils du fondateur de Walmart, s’est récemment exprimée publiquement pour critiquer la politique de Donald Trump. Dans une tribune marquante parue le 23 mars dans le New York Times et plusieurs journaux régionaux américains, elle a appelé à un retour aux valeurs fondamentales des États-Unis.
Un appel à l’engagement civique
Sur fond de coucher de soleil derrière la statue de la Liberté, la lettre lance un message fort aux Américains : « Nous sommes un peuple de principes et d’honneur, nous honorons nos engagements et soutenons nos alliés, nous nous défendons des agressions des dictateurs, nous respectons nos voisins et partenaires commerciaux, nous sommes un leader mondial à qui l’on fait confiance pour faire respecter l’Etat de droit. » La tribune se termine par un appel à l’action : « Participez, assistez aux réunions municipales, soyez civils. »
Une prise de position audacieuse
La signature de Christy Walton attire particulièrement l’attention. Sa famille, l’une des plus riches au monde avec une fortune estimée à près de 400 milliards d’euros, fait partie d’un clan traditionnellement conservateur et très secret. Sans mentionner directement Donald Trump, Walton critique la sortie des États-Unis de l’Accord de Paris et les menaces de retrait de l’Otan, tout en s’alarment des tensions commerciales avec le Mexique, le Canada et l’Europe.
Un changement de cap inattendu
Ce geste est surprenant pour une famille dont l’entreprise a prospéré grâce à la mondialisation et aux prix bas qu’elle propose. Alors que d’autres dirigeants d’entreprises se montrent réticents à critiquer le président, Walton brise le silence. Elle précise qu’elle s’exprime en son nom propre, ce qui soulève des questions sur son engagement face à la politique actuelle.
Engagement pour l’environnement
Christy Walton, 76 ans, est également reconnue pour son engagement envers la défense des océans, une passion qu’elle partage avec son défunt mari et leur fils. Cette cause, qui mobilise une partie importante de sa philanthropie, pourrait avoir été un facteur déclencheur de sa prise de parole contre l’administration Trump, dont les politiques sont perçues comme anti-écologiques.
Une déclaration forte
Sa tribune se conclut par une phrase percutante : « La dignité de notre pays n’est pas à vendre. » Un message clair qui semble résonner fortement dans le contexte politique actuel, laissant entendre que même au sein des cercles les plus riches et influents, des voix s’élèvent contre les choix du gouvernement.