Table of Contents
Le Tesla Cybertruck, ce pick-up anguleux qu’Elon Musk prétendait indestructible, s’apprête à faire son entrée dans l’armée américaine. Cependant, ce ne sera pas en tant que véhicule militaire mais plutôt comme cible lors de tests balistiques. Une situation cocasse, surtout quand on se souvient qu’Elon Musk l’avait imaginé comme un véhicule de l’avenir pour les forces armées.
L’armée américaine et le Cybertruck
Selon des documents officiels, l’US Air Force prévoit d’acheter deux Cybertrucks pour les utiliser comme cibles grandeur nature lors d’essais balistiques. Ces véhicules seront envoyés sur le terrain d’essai de White Sands, au Nouveau-Mexique, pour être utilisés lors de tests de missiles à guidage de précision.
Justifications de l’US Air Force
Dans les documents, l’armée justifie ce choix par le fait que certains ennemis pourraient à l’avenir utiliser le Cybertruck, réputé pour sa résistance aux chocs. Selon le texte, _“ils ne subissent pas les dégâts attendus en cas d’impact majeur”_. Ce qui soulève la question de savoir si les armes actuelles peuvent réellement percer ce véhicule électrique au design futuriste.
Une ironie grinçante
Il est ironique de constater qu’Elon Musk avait, dès les débuts du Cybertruck, activement promu son pick-up futuriste auprès des forces armées, vantant un engin _“à l’épreuve des balles”_ et prêt pour l’apocalypse. L’armée américaine a finalement décidé de les utiliser… pour les pulvériser à coups de missiles. Ceci arrive quelques mois seulement après un rappel massif de 46 000 véhicules pour un défaut mineur de fabrication.
Conséquences pour Tesla
Pour Tesla, qui peine à écouler les Cybertrucks, ce contrat pourrait être une bouffée d’oxygène. Avec seulement 20 000 ventes annuelles, loin des 500 000 espérées, l’armée pourrait bien constituer un marché inattendu, même si les clients viennent cette fois avec des missiles.