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Michel-Édouard Leclerc, figure historique de l’enseigne E.Leclerc, a récemment détaillé le montant de ses impôts et évoqué son engagement culturel ; ce chef d’entreprise désormais retraité reste une personnalité influente du paysage économique et artistique français.
Michel-Édouard Leclerc : engagement culturel et ouverture du manoir familial
Depuis qu’il a rejoint la direction de l’empire familial, Michel-Édouard Leclerc a diversifié l’enseigne E.Leclerc, en lançant notamment des services comme les voyages et la bijouterie, tout en conservant la philosophie du bas prix. Élu « patron préféré des Français » en 2021 par le magazine Forbes, il est également fortement impliqué dans la promotion de la culture.
Il est à l’origine du Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la culture (FHEL), créé pour soutenir et promouvoir des initiatives culturelles collectives et diffuser la création contemporaine auprès du grand public. Pour matérialiser cet engagement, Michel-Édouard Leclerc a mis en place une importante exposition et a ouvert au public le manoir familial.
« Ce lieu que j’aime, et que j’ai envie de protéger, pourrait devenir un parc de sculptures ouvert au public, qui ferait le lien entre nature et culture »,
confiait-il dans les colonnes du Point de vue. Il ajoutait :
« Bon nombre de collectionneurs et d’institutions possèdent des œuvres qu’elles ne peuvent exposer faute de place. Nous les accueillerons volontiers. »
Michel-Édouard Leclerc : rémunération, statut et impôts déclarés
Retraité, Michel-Édouard Leclerc n’est plus salarié au sens strict et perçoit principalement des dividendes de ses participations. Interrogé sur franceinfo, il a livré des éléments précis sur sa situation fiscale et ses revenus.
Il a expliqué que, sur les cinq dernières années, il a payé en moyenne 39 000 € d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et 270 000 € d’impôt sur le revenu. Dans ses propres termes :
« Je ne suis plus salarié, donc c’est plus des dividendes de mes entreprises que je touche. Je rappelle que les centres Leclerc ne m’appartiennent pas. Sur les cinq dernières années, j’ai payé en moyenne 39 000 euros d’impôt sur la fortune immobilière et 270 000 euros d’impôt sur le revenu. »
Il a par ailleurs tenu à nuancer son positionnement parmi les très grands patrimoines français, en affirmant ne pas appartenir aux « 1 000 Français » les plus fortunés. Il a résumé sa rémunération ainsi :
« Je gagne quelques centaines de milliers d’euros par an, ce qui est beaucoup par rapport au commun des mortels et ce qui me permet de faire des choses intéressantes sur le plan culturel. »
Commentaires d’experts et passion pour l’art et la bande dessinée
Plusieurs observateurs se sont exprimés sur la fortune et le rôle actuel de Michel-Édouard Leclerc. Dans Le Parisien, Cédric Ducrocq, directeur de la société de conseil Diamart, a formulé une appréciation sur la place de l’homme d’affaires :
« Il est riche, mais par rapport à la notoriété de la marque que sa famille a fondée, ce n’est rien »,
a-t-il déclaré, estimant que Michel-Édouard Leclerc évolue davantage comme un « super-consultant ». Cédric Ducrocq a également précisé un autre chiffre concernant sa fiscalité :
« Il précise acquitter entre 200 000 et 250 000 euros d’impôt sur le revenu par an. »
Magali Picard, auteur d’un ouvrage d’enquête sur la rémunération du septuagénaire, a évoqué l’usage de sa fortune pour des investissements culturels :
« Son argent lui a permis d’investir dans l’art et la bande-dessinée, ses deux véritables passions »,
a-t-elle déclaré, ajoutant :
« C’est le premier collectionneur privé de BD en France. Il n’est pas dans l’affichage ostentatoire. Il a une vie très confortable et n’hésitera pas à louer un jet pour traverser la France et se rassurera en mettant en avant les milliers d’arbres plantés dans sa propriété bretonne. »
Montants déclarés et portée publique des informations fiscales
Les montants fournis — 39 000 € d’IFI en moyenne, 270 000 € d’impôt sur le revenu sur cinq ans, et une fourchette annuelle évoquée par des experts de 200 000 € à 250 000 € — illustrent l’importance fiscale liée aux revenus et dividendes perçus par Michel-Édouard Leclerc. Ces chiffres ont été rendus publics au fil d’entretiens et d’analyses publiés par la presse.
Sans élargir au-delà des déclarations et commentaires existants, ces éléments confirment le double profil de l’ancien dirigeant : acteur économique associé à une grande enseigne nationale et mécène engagé dans la promotion de la création artistique.