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Noam Yaron a dû interrompre son défi de nage Calvi–Monaco vendredi, après cinq jours et quatre nuits en mer, en raison d’hallucinations et d’un épuisement sévère ; il a été sorti de l’eau à seulement deux kilomètres des côtes monégasques.
Le défi de nage Calvi–Monaco interrompu à 2 km
Parti de Calvi avec l’objectif de rejoindre Monaco à la nage pour sensibiliser le grand public et les responsables politiques à la préservation de la Méditerranée et à la protection de la biodiversité, Noam Yaron a approché la ligne d’arrivée mais n’a pas pu la franchir. Après « cinq jours et quatre nuits de nage non-stop (il faisait de mini-siestes allongé sur le dos) », son corps et sa tête ont « dit « basta » », selon le récit transmis par son entourage.
Déjà tenté l’an passé, où il s’était arrêté au kilomètre 100, le Suisse de 28 ans a cette fois-ci été contraint d’abandonner à deux kilomètres de la côte monégasque. Dans un message publié sur Instagram, Noam Yaron a écrit : « Après une centaine d’heures de nage, j’ai dû sortir de l’eau à seulement deux kilomètres de mon objectif final. Mais je suis bien pris en charge par des médecins. Je suis allé au bout de mes forces pour la nature. »
La tentative visait à attirer l’attention sur la pollution marine et l’urgence d’agir pour préserver l’écosystème sous‑marin ; le nageur se présente comme un « éco‑sportif » et mobilise ses exploits pour ces causes, suivi par près de 460 000 personnes sur Instagram.
Prise en charge médicale et circonstances de l’abandon
Sorti de l’eau à proximité de Monaco, Noam Yaron a été pris en charge par une équipe médicale puis hospitalisé. Ses proches ont précisé : « Il respire, il parle. Il a été pris en charge par des médecins. Noam est à l’hôpital. Il va devoir être suivi médicalement pendant quelques jours. »
Selon l’entourage relayé auprès de la presse, la quatrième nuit a été particulièrement critique : « La quatrième nuit a été compliquée pour Noam en raison de la fatigue, des hallucinations, du froid et des brûlures, et à cause de l’impact du sel sur le corps. Le cinquième jour […] Noam a commencé à subir les conséquences du manque de sommeil et était de moins en moins concentré. Il perdait le fil de la réalité, ne comprenait plus qu’il devait nager. »
« La quatrième nuit a été compliquée pour Noam en raison de la fatigue, des hallucinations, du froid et des brûlures, et à cause de l’impact du sel sur le corps. Le cinquième jour […] Noam a commencé à subir les conséquences du manque de sommeil et était de moins en moins concentré. Il perdait le fil de la réalité, ne comprenait plus qu’il devait nager. »
Les conditions décrites combinent fatigue extrême, hypothermie partielle possible liée à l’exposition prolongée, douleurs cutanées provoquées par le sel et troubles cognitifs liés au manque de sommeil. Ces éléments ont conduit l’équipe d’assistance à mettre fin au parcours pour protéger la santé du nageur.
Résultats et portée du parcours pour la biodiversité
Sur le plan sportif, Noam Yaron a réalisé une performance d’endurance notable, accumulant « une centaine d’heures de nage » avant l’arrêt forcé. Son action visait à interpeller sur la pollution des océans et à pousser au changement des politiques et des comportements en faveur de la mer Méditerranée et de sa biodiversité.
Pour ses partisans et son équipe, le pari est « largement réussi » : même sans atteindre Monaco, l’opération a permis de générer une couverture médiatique et d’attirer l’attention sur les thèmes qu’il défend. Le nageur, qui se définit comme éco‑sportif, utilise ses tentatives de longue distance pour sensibiliser au « monde la pollution des océans » et à « l’urgence d’agir pour sauver notre écosystème sous‑marin », selon les éléments fournis par son entourage.
Noam Yaron devra rester hospitalisé quelques jours pour surveillance et soins. Son équipe continuera de communiquer sur son état de santé et sur les suites de l’opération, tandis que le débat sur la protection de la Méditerranée demeure au cœur du message porté par cette tentative de défi de nage.