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Après l’incendie Aude qui a ravagé les Corbières début août 2025, la population a multiplié les messages de gratitude envers les dizaines d’équipes de secours : banderoles, panneaux et repas offerts saluent le travail des pompiers mobilisés pendant plusieurs jours pour contenir le sinistre.
Étendue du feu, bilan humain et forces engagées lors de l’incendie Aude
Le feu s’est déclaré le mardi 5 août 2025 vers 16h15 dans le massif des Corbières, près de la commune de Ribaute, dans l’Aude. Les informations publiées signalent une ampleur exceptionnelle : « les flammes ont couru sur 17 000 hectares », indique le texte principal de la dépêche, tandis que la légende d’une photographie précise que « le feu a parcouru 16 000 hectares ». Les sources rapportent également des bilans humains et matériels sévères : un décès, plusieurs blessés dont des pompiers et la destruction de dizaines d’habitations.
L’incendie s’est déclaré le mardi 5 août 2025 vers 16h15 dans le massif des Corbières, près de la commune de Ribaute dans l’Aude. Le feu a parcouru 16 000 hectares. Malgré la mobilisation massive de plus de 1 500 pompiers, l’incendie a détruit ou endommagé près de 30 habitations, causé un décès et fait plusieurs blessés dont des pompiers. Une enquête a été ouverte le 6 août par les autorités pour déterminer l’origine de l’incendie. Les enquêteurs s’orientent désormais vers un « acte volontaire »
Photo Ulrich Lebeuf / Myop pour Le Monde
Selon le récit, près de 2 000 « soldats du feu » sont intervenus sur ce sinistre hors normes, renforcés par des équipes venues de toute la France, en soutien des sapeurs‑pompiers départementaux de l’Aude et des départements voisins. Le feu, d’une intensité jugée inhabituelle, a brûlé pendant cinq jours et cinq nuits, avec des interventions aériennes et terrestres menées dans des conditions périlleuses.
Solidarité locale et logistique d’accueil des pompiers
Sur les terres noircies des Corbières, des panneaux et des messages fleurissent pour remercier les équipes. Dans plusieurs communes, la solidarité s’est organisée très tôt pour accueillir les pompiers et les évacués, fournir des couchages et servir des repas chauds. Fanou Belvèze, élue de Fabrezan et responsable d’agence immobilière, raconte : « On s’est parlé dès mardi 5, en soirée, sur Facebook, en se disant qu’on allait accueillir les évacués, les gens dont les maisons avaient brûlé et les pompiers, bien sûr ».
Dans son village, à quelques kilomètres de Saint‑Laurent‑de‑la‑Cabrerisse, la mairie a ouvert la salle des fêtes dès les premières heures de l’incendie. Située en face du café et du marchand de journaux, la salle est rapidement devenue l’épicentre de la solidarité locale : distributions d’eau lorsque les robinets ont tari, repas collectifs et relais pour les équipes de lutte contre le feu.
Chaque jour, midi et soir, une centaine de personnes se sont arrêtées pour reprendre des forces et trouver du réconfort. Les témoignages soulignent les risques encourus par les pompiers : plusieurs camions ont été piégés par les flammes et il a fallu, au plus fort des flammes le 5 août, l’intervention d’un Canadair pour rafraîchir la lisière de la forêt et permettre aux véhicules de s’extraire. Fanou Belvèze déclarait dès le 6 août : « Ils méritent toute notre reconnaissance et il est normal de leur offrir des repas chauds ».
Les acteurs locaux ont organisé une « immense cantine » pour les équipes et coordonné l’apport en vivres et en eau. Les renforts venus de métropole ont ainsi bénéficié d’un appui humain et logistique de la population rurale affectée par le sinistre.
Chiffres signalés et suite judiciaire
Le bilan rapporté par le texte principal évoque : 17 000 hectares parcourus par les flammes, une femme tuée, une vingtaine de personnes blessées et 35 habitations détruites. La légende photographique donne des chiffres proches mais différents : plus de 1 500 pompiers mobilisés, près de 30 habitations détruites ou endommagées, un décès et plusieurs blessés, dont des pompiers. Une enquête a été ouverte le 6 août par les autorités pour tenter de déterminer l’origine du sinistre ; les enquêteurs s’orientent désormais vers un « acte volontaire », selon la légende associée à la photo.
Les autorités et les services d’enquête continuent de recouper témoignages, éléments matériels et images pour préciser le déroulé des événements et confirmer le bilan définitif. En attendant, la mobilisation citoyenne et les remerciements publics restent omniprésents dans les communes touchées.