Jean Imbert accusé de violences : Alexandra Rosenfeld s’exprime

Jean Imbert : trajectoire télévisuelle et gastronomique

Jean Imbert s’est fait connaître du grand public grâce à Top Chef sur M6, où il apparaît avec la « dégaine d’éternel ado » et un visage poupin, selon les descriptions médiatiques. Après sa victoire dans l’émission, il a pris les commandes d’un autre programme de la chaîne : en 2013, il a animé Norbert et Jean – Le Défi aux côtés de Norbert Tarayre, un duo qui a rencontré un réel succès.

Parallèlement à sa carrière télévisée, Jean Imbert s’est imposé comme un visage de la nouvelle gastronomie française. Formé à l’institut Paul‑Bocuse, il a ouvert son premier restaurant à 22 ans. Pendant plusieurs années, il a cuisiné pour des personnalités françaises et internationales ; la rumeur mentionne même que Jay‑Z et Beyoncé auraient apprécié sa cuisine.

Enquête d’ELLE en 2025 et accusations contre Jean Imbert

En 2025, le magazine ELLE publie une enquête rassemblant plusieurs témoignages d’anciennes compagnes de Jean Imbert, qui l’accusent d’emprise psychologique et de violences physiques. Quatre femmes, restées anonymes « pour plus de sécurité », racontent des situations faites de jalousie, de contrôle, de dénigrement et de « pétages de câbles » du côté du chef.

L’article d’ELLE détaille des allégations d’emprise, de flicage et d’un contrôle permanent. Le magazine a tenté de donner la parole à l’accusé, qui a répondu via son équipe de communication en citant :

“[…] une scène intervenue dans un moment de violences subies par Jean Imbert, alors qu’il était empoigné par Éléonore, et qu’il s’en dégageait. Il en regrette profondément les conséquences pour elle.”

Ces éléments ont relancé le débat public autour du comportement du chef et des témoignages recueillis par la presse.

Alexandra Rosenfeld prend la parole sur son témoignage

Le prénom « Éléonore » utilisé dans l’enquête d’ELLE correspond, selon le magazine, au pseudonyme d’Alexandra Rosenfeld. L’ex‑Miss France 2006 a été en couple avec Jean Imbert entre 2013 et 2014 et a choisi, avec l’accord du magazine, de révéler son identité pour son témoignage.

Alexandra Rosenfeld conteste la version rapportée par l’équipe du chef :

“Ce qu’il a répondu est faux. Et les personnes présentes le savent.”

Elle explique avoir d’abord tenté de garder le silence avant de répondre aux journalistes :

“Quand j’ai essayé d’alerter, de parler, j’ai vu les regards se fermer. Je suis devenue l’ex jalouse. Alors j’ai continué ma vie. J’ai mis de la distance. Du silence.”

Elle relate encore :

“I_l y a quelques mois, des journalistes m’ont contactée. Trois autres femmes racontaient des choses… que j’aurais pu écrire. Mais vraiment, mot pour mot. Elles parlaient de lui. Et de ce qu’il avait continué à faire… bien après moi. J’ai d’abord refusé de parler, parce que j’avais ‘dépassé tout ça’. Mais je savais qu’elles disaient vrai. Et je savais qu’elles risquaient de ne pas être crues. Alors après une grande réflexion, j’ai dit oui. Pas contre lui. Pas par vengeance. Mais pour elles. Pour nous.”

Par ces déclarations, Alexandra Rosenfeld dit avoir voulu soutenir d’autres femmes et contribuer à la parole collective, loin de toute vengeance personnelle.

Éléments rapportés et portée médiatique

Le dossier publié par ELLE compile des témoignages anonymes et des prises de parole publiques comme celle d’Alexandra Rosenfeld. Les accusations mentionnent des comportements variés — jalousie, dénigrement, contrôle — et plusieurs témoins affirment que ces agissements auraient perduré après la relation d’Alexandra Rosenfeld avec Jean Imbert.

Le chef, contacté par le magazine, a répondu par l’intermédiaire de son équipe de communication, tandis que plusieurs femmes ont choisi de s’exprimer sous couvert d’anonymat pour raisons de sécurité. L’affaire a pris une dimension médiatique importante et suscite une attention continue des titres nationaux.